Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 avril 2017 4 27 /04 /avril /2017 11:04

Trio Rosenberg : Stochelo Rosenberg (guitare solo), Nous’che Rosenberg (guitare rythmique), Nonnie Rosenberg (contrebasse) + Claude Tissendier (clarinette), Laura Etchegoyhen (voix), Pierre Bertrand (saxophone), Michel Feugère (trompette), Anne Gravoin, Marianne Lagarde, David Braccini (violons), Hono Winterstein (guitare), Timbo Mehrstein (violon) et divers autres interprètes, dont Yoann Serra (batterie), Costel Nitescu (violon)...., orchestre et choeur dirigé par Pierre Bertrand Cagnes

Paris, 2016

Impulse 602557450392 / Universal

 

Après un prélude tragique dans la forêt ardennaise, le film nous offre un concert dans une grande salle parisienne, concert que nous restituent les premières plages du disque. Outre le trio Rosenberg, le groupe s'étoffe de la clarinette de Claude Tissendier, qui est doublé à l'image (on est en 1943, Grappelli est resté à Londres, et le quintette avait accueilli dès 1940 le clarinettiste Hubert Rostaing). Le générique du film donne Vincent Frade dans le rôle du batteur mais les notes du CD annoncent, en fin de liste, Yoann Serra à la batterie : qui joue ? Le bassiste à l'image est un excellent musicien, Rapahaël Dever, mais l'on entend celui du trio Rosenberg. Il y a aussi ceux que l'on aurait aimé entendre, comme le guitariste Adrien Moignard. Mais laissons les regrets : de belles plages font revivre dignement la musique du génial Django, Stochelo Rosenberg le représente brillamment ; il y est allé aussi d'une de ses compositions parfaitement dans l'esprit, et nous a offert une belle impro sur La Marseillaise. Quant à Hono Winterstein et Timbo Mehrstein, ils nous ont également gratifiés d'une composition-improvisation du meilleur esprit. La B.O. Se conclut par une reconstitution-réinvention d'œuvres perdues ou fantasmées de Django. Rien qui puisse gâter notre plaisir. Si le film n'a pas subjugué le vieux cinéphile que je fus (et demeure), il reste une belle évocation de ce personnage mythique et devrait plaire aux jazzfans. Reda Kateb éclaire le personnage d'une façon très personnelle, Cécile de France est trouble (et troublante) à souhait. Alors : film ou CD ? Ce sera selon votre bon plaisir....

Xavier Prévost

Partager cet article
Repost0

commentaires

A
Un film excellent et très difficile à reconstruire aussi fidèlement du point de vue musical
Répondre