Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 septembre 2022 5 16 /09 /septembre /2022 09:14

Morphosis 2022
Cedric Hanriot (p, keybd, “design sonore”(?)), Bertrand Beruard (b), Elie Martin Charrière (dms) + Days (vc), Braxton Cook (as), Jason Palmer (tp)


 

Au début de ce nouvel album du pianiste on écoute sans vraiment écouter. Le côté « lounge » est un peu capitonné. Mais petit à petit on sent qu’il se passe quelque chose. Qu’il y a là une matière musicale en création, designée et pétrie avec une belle richesse orchestrale. Et petit à petit on voit que cet album se nimbe de très nombreuses couleurs sur lesquelles s’exprime le pianiste. La matière est mouvante et semble nous échapper si on ne la suit pas attentivement. Y a pas à dire, il se passe un truc ! Peut-être dans les arrangements ? Peut-être dans la façon qu’a le pianiste d’instiller un groove tout en douceur. Et du coup on s’arrête de faire autre chose pour se focaliser sur la musique avec le sentiment de tenir quelque chose de vraiment intéressant. Pas toujours convaincant mais toujours intéressant pour peu que l’on prenne le temps d’en écouter la richesse.

Et lorsque l’on se penche sur la parcours de Cedric Hanriot, on n’est pas surpris de voir qu’il est connecté avec le jazz dit «  moderne » de la scène New-yorkaise. Qu’il a collaboré avec Robert Glasper, Meshell Nedegeocello, Esperanza Spalding ou encore Donny Mc Caslin.

Cedric Hanriot, dont c’est le 2eme album s’impose en ordonnateur du son qui évolue entre jazz, hip hop, grooves urbains.

Et au final on est totalement séduits par cette vraie réussite.

Jean-marc Gelin


https://youtu.be/ZrX_-X-rmrU

Partager cet article
Repost0

commentaires