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30 septembre 2024 1 30 /09 /septembre /2024 18:03

Anzic records 2024

Anat Cohen (cl) Tal Mashiach (b, g), Vitor Gonçalves (p,accordeon, James Shipp (vb,perçus)

 

 

On manque de superlatifs chaque fois que l’on évoque la clarinettiste israélienne Anat Cohen.

Ce dernier album, le deuxième qu’elle signe avec ce quartet de ployintrumentistes (géniaux), ne déroge pas à la règle et même porte à son point culminant le langage d’Anat Cohen.

Un langage universel qui s’approprie celui du Bresil et de la musique sud-américaine  avec un sens de la mélodie et du swing à nul autre pareil. Tout ec qu’exprime Anat Cohen est en effet porteur de soleil et de lumière tant son lyrisme est toujours empreint d’une énorme dose d’optimisme et de joie. C’est cela : Anat Cohen est solaire !

Elue plusieurs fois clarinettiste de l’année et nominée aux Grammy Awards, Anat Cohen, à l’aube de la cinquantaine s’impose comme l’un des plus grands talents de la scène du jazz actuel. On trouve chez elle ce qui fait la marque des plus grands : l’alliage d’une énorme exigence musicale avec l’apparente fluidité d’un geste libéré et jubilatoire. Du plaisir de faire de la musique, tout simplement.

Chaque membre de ce quartet apporte ici ses propres compositions teintées de danse, de swing, de ballades et même parfois d’un brin de mélancolie. Et le résultat est de très haut niveau et vous amène à vous lover dans une sorte de cocon musical dans lequel tout simplement on se sent bien.

Anat Cohen : «  Cela me rendrait très heureuse si, lorsque les gens nous entendent en concert ou écoutent l’un de nos disques, ils ont le sentiment de « là où il y a une volonté, il y a un moyen ». Tout cela demande un réel effort, maîtriser un art, engager une conversation et s’écouter les uns les autres, faire ce qu’il faut pour partager quelque chose de significatif – et écouter le public demande aussi un réel effort, pour être pleinement présent dans l’instant, pour être en phase avec ce qui se passe sur scène ou avec ce que quelqu’un a écrit sur un disque. De nos jours, tant de choses dans la vie dans le monde peuvent être douloureuses. Je sais que la musique est le seul endroit où je me sens complètement en sécurité. Ce groupe me fait sentir que tout est possible et accepté. Nous devons chérir ces expériences, tirer le meilleur parti du voyage. J’espère que les gens viendront et qu’ils vivront la musique de Bloom comme nous, comme quelque chose de positif, d’unificateur, de joyeux. »

 

Et de fait avec « Bloom », la clarinettiste sur la lancée de son amour pour la musique brésilienne et sud-américaine,  signe ici son ode à la joie.

Juste beau.

 

Anat Cohen et son Quartetinho sera au Duc des Lombards à Paris le 31 octobre

 

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