Olivier Robin : « Take it like it is »
Olivier Robon (dms, compos), Josiah Woodson (tp), Alex Terrier (as), Albert Bover (p), Fabricio Nicolas (bs)
Pourquoi faudrait-il toujours révolutionner le genre pour que cela donne du plaisir ?
Et si finalement c'était les bonnes vieilles recettes qui nous émoustillaient toujours autant les papilles auditives.
Avec un sens bien solide de la tradition du hard bop, le batteur Olivier Robin nous livre un nouvel album avec une bande de gerilleros du jazz, venus de tous les pays et rompus à celle du hard-bop. En toute universalité.
Alors, ça joue sans compter. Les compos sont limpides et ça sent la moiteur des clubs de Jazz et les verres de whisky qui s'entrechoquent. Les solistes élèvent le niveau dans ce qui fait la magie de cette musique : l'engagement individuel et le sens du collectif dans une atmosphère spontanée.
Les cuivres sont sur le ring avec un Josiah Woodson étincelant à la trompette et Alex Terrier en sax fougueux au lyrisme indomptable. Mention particulière pour le groove du catalan de l’équipe, Albert Bover au piano.
Ça bouillonne et c'est nerveux tout comme il faut, cool tout comme il faut, ténébreux tout comme il faut, avec des étincelles tout comme il faut et des mèches porteuses de dynamite tout comme il faut.
Un album à faire battre le tempo du pied et dodeliner de la tête. L’énergie est communicative.
On aime et on en prend sans modération. D'ailleurs c'est bien simple, cela devrait être remboursé par la sécu.
Jean-Marc GELIN
https://youtu.be/DCs-e1KkUC0?si=UEOcnM8GR03DLHr1