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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 08:31

 

Il n’a pas son pareil pour surprendre son public, Didier Lockwood. Il n’est guère de domaines où l’héritier de Stéphane Grappelli ne se soit aventuré, dans la musique principalement, mais aussi dans les autres terrains artistiques, le spectacle théâtral (le Jazz et la Java…) et même, à ses heures perdues, la peinture. Pour ses 40 ans de carrière –il était dans le métier dès l’adolescence- le violoniste aimerait bien cette année s’engager sur des territoires encore inconnus. 

Parrain du festival Avoriaz Jazz Up (6-12 avril), Didier Lockwood aura donné un aperçu de cet éclectisme qui le caractérise avec virtuosité et générosité. S’il n’a pas négligé les plaisirs de la glisse sur un domaine skiable de 650 kms, c’est bien sur scène que le virevoltant jazzman s’est éclaté. Pour le concert inaugural, Lockwood nous a replongés dans l’univers du jazz-fusion des années 70 avec une formation taillée sur mesures (Jean-Marie Ecay, guitare, Linley Marthe, guitare basse et Paco Séry, batterie). D’entrée de jeu, la reprise d’un titre donné avec le groupe Uzeb a électrisé le public de la Salle des Festivals, avant une version fort peu académique du standard de Duke Ellington In a Sentimental Mood et uncocktail jazz-classique sur une composition personnelle Bach-Bop marqué par un échange mano a mano entre Didier le ch’ti et Paco l’ivoirien. Exit alors les trois comparses et voici venu le temps du solo sur Globe Trotter, évocation du violon à travers le monde et …occasion d’une descente dans la salle, moment de partage toujours apprécié des spectateurs. Eclectique, électrique, intime (dans une comptine enfantine de son écriture), Lockwood, le showman, fait le spectacle.

Didier-lockwood-avoriaz.JPG

crédit photo Emilie Labourey

Requinqué par l’air des cimes (altitude 1800 à la station), le nordiste de la Côte d’Opale peut poursuivre sa semaine-marathon alpestre: rencontre avec des élèves des conservatoires de la région sur le thème de l’improvisation, « bœuf » avec un jeune groupe dans un des six restaurants proposant des dîners-concerts, et  joute musicale sur scène avec le déjanté enchanteur cornettiste Méderic Collignon (le 11 avril) et, en clôture, le trio du guitariste Stochelo Rosenberg. Un programme bien fourni qui laisse quand même du temps à Didier Lockwood pour écrire des musiques de films et fourbir ses arguments auprès des pouvoirs publics en faveur de l’enseignement musical, l’une de ses passions.

Jean-Louis Lemarchand

Avoriaz Jazz Up jusqu’au 12 avril. www.avoriaz.com

 

 

 

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 22:00

affichepjc

 

Jeudi 11 avril à 21h

soirée de lancement du Festival


Paris Jazz Club

1 entrée = 3 concerts !!!

en partenariat avec

Mk2, Radio France et BNP Paribas

 

 

 

visuel_jazz_cinema.jpg

 

 

 

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 21:39

 

BERTRAND TAVERNIER

viendra présenter son film mythique, Autour de Minuit au

Mk2 Bibliothèque

Dimanche 14 à 17h30


Une rencontre avec le public sera organisée après la projection du film

 

autour-de-minuit.jpg

 

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 22:03

 

DU 12 AU 14 AVRIL :

affiche

Heure par heure, salle par salle, le programme cinéma du festival

 

(attention en grisé les films dont John Zorn a composé la musique : inédits !)

A noter aussi et absolument

- Le Ciné-Concert du Xtet de Bruno Regnier vendredi 12 à 20h au Mk2 Bibliothèque

- le Retour de Flammes de Serge Bromberg au Mk2 Gambetta dimanche 14 à 17h30

 

A lire : sur le blog de Libération, " Ca va Jazzer", tenu par Bruno Pfeiffer

 

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 07:52

Dans le cadre du Festival Internationnal du Jazz au Cinéma, l'INA proposera durant trois jours au Mk2 du Grand Palais, tout un cylce Jean-Christophe Averty de films et émissions réalisés entre 1958 et 1963.

 

On y retrouvera des documents exceptionnels dont

Le Modern Jazz Quartet

Art Blakey 1959

Max Roach à l'Alhambra 1960

Ray Charles en 1961

et un JATP de 1960

 

Retrouvez l'ensemble de la programmation sur Mk2.com

 

 

 

 

 

 

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 20:07

Dans le cadre du  Festival du Jazz au Cinéma qui se tiendra du 12 au 14 avril 2013 Mk2 diffusera Le Grand Chantage, film de 1957 d' Alexander Mackendrick avec Burt Lancaster et Tony Curtis sur une musique d'Elmer Bernstein. 


L'histoire d'un amour empêché entre la fille d'un éditorialiste influent de New-York et un guitariste de jazz 

 

 

 

 

 

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 20:06


seguron_solo_pour_trois.jpgAjmiseries

L’actualité du contrebassiste Guillaume Séguron est féconde en 2013 , car il voit arriver à maturité certains projets qui lui tenaient particulièrement à cœur.
Celui qui nous occupe ici est le Solo pour trois (titre malicieux), avec Lionel Garcin au saxophone alto et Patrice Soletti à la guitare sur le label de l’Ajmi, l’excellent Ajmiséries.
Il est vrai que dans le petit monde sudiste, le contrebassiste  nîmois est connu mais le coup de projecteur de la tournée de Jazz Migration (dans les festivals AFIJMA) devrait éclairer de façon significative, ce travail riche et précis. Pour notre part, nous l’avions découvert avec un album de 2003 (déjà de l’Ajmiseries) intitulé Witches, consacré aux musiques du groupe Police.
L’impression première à l’écoute de ce disque original et audacieux est l’éblouissement dû à la plongée dans une improvisation collective réussie. Il s‘agit en effet de trois hommes au travail dans un climat de « liberté surveillée ». Les compositions du contrebassiste révèlent en effet un trio très équitable, à l’énergie lumineuse, attentif à la matière (entrelacs des textures et  combinaisons des sons). Les instruments font entendre leurs vocalises et aussi leurs stridences, la tension est souvent à son comble n’esquissant aucune faiblesse d’intensité.
J’ai eu la chance de découvrir la musique du dernier opus de Guillaume Seguron en lisant un  de ses textes, assez personnel qui regroupe pistes, influences et sensations, où il s’interroge brillamment sur forme et fond. La richesse des associations, des recherches et références est telle qu’elle pourrait « masquer » l’écoute pure de la seule musique. L’étendue de la culture musicale  de Guillaume Séguron permet de brasser les influences les plus diverses,  du rock noisy au minimalisme, sans oublier le jazz évidemment.  Il n’en demeure pas moins vrai que de livrer quelques confidences sur  la fabrique de la création éclaire d’une façon évidente ce que l’on entend ensuite plus distinctement.
Suivons dès lors, dans une création labyrinthique et pourtant claire, les investigations de ces hommes de métier, absolument solidaires, qui se cherchent par solos interposés, dans des motifs soulignés, repris au vol, se prolongeant l’un l’autre.
 «  Waiting for Stewart » est l’ouverture idéale, prélude à ce qui va advenir sur la durée de l’album, dans une continuité essentielle . Disons pour comprendre le titre qu’il y a une double référence au musicien de Police, Stewart Copeland, le premier batteur qui ait compté pour le jeune contrebassiste, « par sa frappe de caisse claire sèche et implacable ». Référence d’autant plus marquante que le trio se passe (et fort bien) de batterie. Comme si les compères voulaient faire allégeance à la batterie absente, dernier  élément de ce quartet virtuel. A l’image de la beauté épurée des trios de Jimmy Giuffre qui expérimenta la formule du trio sans batterie dans les années cinquante. Le contrebassiste aime la simplicité apparente de cette musique  à l’«esthétique très sûre et incorruptible ». Ce premier titre est  une mélodie de plus en plus marquée (guitare et saxophone interviennent après la contrebasse) et  la fièvre monte comme dans un film de James Stewart, deuxième clin d’œil, non moins intéressant, à l’acteur nerveux des films d’Anthony Mann, dont les westerns illustrent la tragédie des grands espaces. Le  suspense  se conclut (provisoirement) sur une  ligne de basse en boucle. Comme dans une forme parfaite, « Waiting for Stewart » renvoie aussi à la fin de l’album. Un autre exemple de la richesse intertextuelle, le choix de Venise, lieu idéal rêvé pour accomplir un voyage à la Hugo Pratt, que l’on entend dans « Pal (Azzo) 7 », pièce tortueuse, « plastique » où est tenté quelque chose proche de la dé-mesure, dès la reconnaissance d’un thème, aussitôt irradié par glissements, bifurcations et changements de tempos. A la façon dont le contrebassiste aime se perdre dans les villes, avec un plan  paradoxalement.
Aucune règle ne détermine ce qui se produit là, si ce n’est la complicité alliée au travail le plus exigeant. Voilà un album inattendu, on pourrait presque dire inespéré, aux nombreuses  fulgurances. La musique parvient à toucher car dans sa complexité heureuse, elle reste immédiate. GuiIlaume Séguron semble en recherche alors qu’il sait où il va, dans ces compositions ouvertes . Une musique que l’on aime enfin pour ce qu’elle éveille dans notre imaginaire.

Sophie Chambon
 



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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 22:16

lockwood.JPG

 

Il n’a pas son pareil pour surprendre son public, Didier Lockwood. Il n’est guère de domaines où l’héritier de Stéphane Grappelli ne se soit aventuré, dans la musique principalement, mais aussi dans les autres terrains artistiques, le spectacle théâtral (le Jazz et la Java…) et même, à ses heures perdues, la peinture. Pour ses 40 ans de carrière –il était dans le métier dès l’adolescence- le violoniste aimerait bien cette année s’engager sur des territoires encore inconnus.

Parrain du festival Avoriaz Jazz Up (6-12 avril), Didier Lockwood aura donné un aperçu de cet éclectisme qui le caractérise avec virtuosité et générosité. S’il n’a pas négligé les plaisirs de la glisse sur un domaine skiable de 650 kms, c’est bien sur scène que le virevoltant jazzman s’est éclaté. Pour le concert inaugural, Lockwood nous a replongés dans l’univers du jazz-fusion des années 70 avec une formation taillée sur mesures (Jean-Marie Ecay, guitare, Linley Marthe, guitare basse et Paco Séry, batterie). D’entrée de jeu, la reprise d’un titre donné avec le groupe Uzeb a électrisé le public de la Salle des Festivals, avant une version fort peu académique du standard de Duke Ellington In a Sentimental Mood et uncocktail jazz-classique sur une composition personnelle Bach-Bop marqué par un échangemano a mano entre Didier le ch’ti et Paco l’ivoirien. Exit alors les trois comparses et voici venu le temps du solo sur Globe Trotter, évocation du violon à travers le monde et …occasion d’une descente dans la salle, moment de partage toujours apprécié des spectateurs. Eclectique, électrique, intime (dans une comptine enfantine de son écriture), Lockwood, le showman, fait le spectacle.

Requinqué par l’air des cimes (altitude 1800 à la station), le nordiste de la Côte d’Opale peut poursuivre sa semaine-marathon alpestre: rencontre avec des élèves des conservatoires de la région sur le thème de l’improvisation, « bœuf » avec un jeune groupe dans un des six restaurants proposant des dîners-concerts, et  joute musicale sur scène avec le déjanté enchanteur cornettiste Méderic Collignon (le 11 avril) et, en clôture, le trio du guitariste Stochelo Rosenberg. Un programme bien fourni qui laisse quand même du temps à Didier Lockwood pour écrire des musiques de films et fourbir ses arguments auprès des pouvoirs publics en faveur de l’enseignement musical, l’une de ses passions.

Jean-Louis Lemarchand

Avoriaz Jazz Up jusqu’au 12 avril. www.avoriaz.com

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 07:41

 

Vincent Peirani (acc), Michael Wollny (p), Michel Benita (cb)

 pochette-Peirani.jpg

En le voyant chérir tendrement son piano à bretelle, on voit bien qu’il y a chez lui des airs de grand escogriffe au cœur tendre. Qu'on l'entende ici avec Daniel Humair ou là avec Youn Sun nah, on se rend bien compte qu'entre l'accordéon et lui il y a une sorte d'histoire d'amour fusionnel.

Pas besoin pour lui d'en faire des tonnes, il fait juste. Justement juste. Il fait ce que la tendresse exige. Point de brusqueries, point d'éclat de voix, Vincent Peirani est plutôt du genre à chuchoter, à caresser les notes pour en exhaler tout le parfum, toute la chaleur. Et dans cet album où il s'entoure de deux grands musiciens que sont  le pianiste Michael Wollny ( dans un registre un peu inattendu tant il semble souvent effacé mais dont chaque intervention est en réalité une pépite lumineuse) et Michel Benita (dont la présence est au contraire un pilier indispensable),

Peirani montre que l'étendue de l'éventail de son accordéon embrasse bien des styles différents sans se départir d'une même intention. Peirani joue la valse jazz non comme un exercice obligé mais comme une révérence. Mais Peirani c'et un peu comme Miles et ce qui frappe aussi chez lui c'est parfois  l'économie de moyens qu'il déploie pour trouver des espaces profonds et larges dans lesquels on aime se perdre.  il y a quelque chose de cinématographique comme cet hyponotic qui défile en plan séquence. On pense à quelques-uns comme Marc Perronne parce que comme lui ce qui compte c'est l'espace qu'il donne aux rêves, à la déambulation onirique et poétique. Embrasser largement disions nous. Comme sur ce Goodnight Irene aux accents de folk tiré d'un traditionnel américain qui nous emprte dans de grands espaces mythiques. ou encore comme ce thème du jazz, Throw it away jadis subjugué par Abbey Lincoln dans le dernier album de sa discographie. Embrasser largement le jazz et reprendre un thème de Monk comme I mean you où il démontre que les harmoniques de son accordéon se marient facilement aux atonalités monkiennes et à sa conception de la musique libérée de contraintes formelles.

La rencotre avec Michel Portal ( 3 Temps pour Michel P) est un des grands moment muscial de l'album, ancré dans uen profondeur quasi crepusculaire. Tout comme celle avec Emile Parisien, compagnon de route chez Daniel Humair et qui intervient ici au soprano sur 2 titres.

Et puis il y a la rencontre de Peirani et de Benita qui a quelque chose d'essentiel. Ce dernier a des airs de Charlie Haden dans le son et dans l'attaque qui contribuent à ancrer l'émotion et à la rendre palpable comme ce superbe Shenadonah où la ligne claire de l'accordéoniste magnifie une mélodie simple. Ces deux-là avaient plus que des choses à se dire, un univers à partager.

Jean-Marc Gelin 

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 07:36

 

JUST LOOKIN PRODUCTION 2013

David Linx (vc), Diederick Wissels (p), Donald Kontomanou (dms), Christophe Wallemme (cb) + Manu Codjia (g), Jacques Schwarz-Bart (ts), Ibrahim Maalouf (tp)

 windsofchangecover-web-mini.jpg

Entre David Linx et Diederick Wissels, c'est une vieille histoire. Une histoire de plus de 20 ans ! Plus exactement 25 ans de scène et 20 ans d'enregistrements.  Avec, à leur actif quelques plages qui marquent assurément l'histoire du jazz vocal avec des enregistrements déjà devenus mythiques comme « Up Close » en 1996 définitivement inscrit dans la catégorie des plus grands albums de jazz vocal. Autant dire que ce qui réunit ces deux musiciens est de l'ordre de l'intime et de l'indéfectible. Et si ces deux-là semblaient s'être ( discographiquement au moins) un peu perdu de vue au gré de leurs enregistrements respectifs, ces retrouvailles sont ici marquées par la grande tendresse qui semble les réunir. David Linx que l'on connaît souvent plus volubile y affiche un tout autre regard pour son compagnon. Un regard plus poétique où la musique importe autant que le texte de ce qu'ils se ( ou nous) racontent. Ayant composé ensemble l'intégralité du matériau, ils font ici œuvre littéraire autant que musicale, une œuvre de ce que l'on nomme communément des story tellers.  Quelle chose qui relève de bien plus que du simple plaisir de faire de la musique ensemble. Car c’est plus un ouvrage d'artisan d'art comme ceux qui fabriqueraient un livre contes aux  enluminures superbes. Et ils ont cette poésie de la langue anglaise qu'ils partagent avec quelques uns, rares, comme Norma Winston, cette poésie qui nous embarque dans des récits à la langue et à la musiques belles. Il y a même parfois une certaine mélancolie, comme sur ce « wind of change ». Quelque chose d'apaisé dans ces retrouvailles. Linx chante comme rarement. Comme une sorte de retour aux sources. Avec une liberté vocale extraordinaire où il semble avoir oublié toute démonstration pour porter le texte avec un supplément d'âme très émouvant. Loin de lui le souci du groove sacro-saint. Son groove à lui est porté par l’intelligence du texte. Ses crescendos sont des ponctuations, ses respirations des espaces textuels.

Quelques invités de prestige font leur apparition au gré de l'album: Ibrahim Maalouf, Jacques Scwharz-Bart ou encore Manu Codjia. Interventions aussi subtiles que délicates.

Quand à Diederick Wissels, il serait temps que l’on prenne le temps de le (re)découvrir sous nos contrées hexagonales. Et pour ceux qui en douterait il leur faut prêter l’oreille à la présence du pianiste et à son intervention sur  « On a slow train », profonde, juste et empreinte elle même d'une poésie rare. Car Diederick Wissels a ce talent non seulement de mettre en valeur son partenaire mais aussi d’exprimer beaucoup de choses en très peu d’espaces. Le sens de l’essentiel.

C’est rare et juste beau.

Jean-Marc Gelin

 

 

 

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