Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 11:06

JJJJ ERIC LEGNINI : « Big Boogaloo»

 

 

Label Bleu 2007

 

 

Eric Legnini (p), Stephane Belmondo ( bg), Julien Lourau (ts), Mathias Allamane  ou Rosario Bonacorso(b), Franck Aghulon (dm)

 

 

 On l’aime vraiment Eric Legnini : redécouvert cet été au Tremplin Jazz d’Avignon, où il fut non seulement  un président de jury avisé et sensible, mais où il fit découvrir aux Avignonnais ravis, une version réchauffante de son dernier album Miss Soul…

 

 

Il nous livre, toujours chez Label Bleu, la suite de ce réjouissant album funk hard boppien. Car il est loin d’avoir épuisé le répertoire qu’il affectionne. 7 des douze compositions sont  du pianiste, mais Eric Legnini aime aussi reprendre quelques standards. Avec « Smoke gets in your eyes » de Jérôme Kern, ou « Reflection » de Ray Briant,  il sait que certains peuvent l’attendre au tournant. Mais il aime les mélodies et sait en restituer toute la nostalgie sans mièvrerie. Cet Italo-Belge, adopté par les Français, a l’art de dépoussiérer certains tubes plus pop, comme « Where is the love » et « Going out of my head ». Il sait les accommoder sans en trahir l’esprit et il a su s’accompagner d’une équipe de choc : le batteur sudiste Franck Agulhon assisté du chantant Rosario Bonaccorsi ou de l’élégant Mathias Allamane, assure une rythmique impeccable, permettant de belles envolées aux solistes, une fois calés sur cette assise qui tourne rondement ! Et d’ailleurs dans  « Big Boogaloo » et « Mojito », on assiste au renfort des souffleurs,  Stéphane Belmondo à la trompette et au bugle et Julien Lourau au saxophone ténor, qui groovent grave et l’on retrouve cette qualité du funk qui éloigne définitivement toute tentation chagrine.

 

 

Tonique et lyrique sans être trop effusif, tendre dans les ballades, musclé voire très percussif dans les rythmes vifs, on écoute sans se lasser le pianiste et son Big Boogaloo. C’est une qualité aujourd’hui où les albums sont souvent trop longs ou mal architecturés. Certes les tenants d’un jazz free  ne s’y reconnaîtront pas vraiment. Ils n’ont peut être pas besoin de revenir au temps des Horace Silver, Phineas Newborn Jr. Mais, et ce n’est pas l’un de ses moindres attraits, Eric Legnini peut aussi faire redécouvrir tout un courant déjà ancien et jouer auprès des plus jeunes le rôle de passeur. Il connaît cette musique et arrive sans revivalisme aucun, à rendre toujours actuelle une musique  révolue. Avec lui, on apprécie  le retour aux sources de la soul et du gospel, « l’école noire » du piano.
Et si vous n’êtes toujours pas convaincu, écoutez donc le final  triomphal, du trio en marche dans  « The preacher ».

 

 

Sophie Chambon

 

 

Partager cet article
Repost0
3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 11:00

JJJ(J) BOB REYNOLDS: « Can’t wait for perfect »

 

 

Fresh Sound New Talent 2007

 

 

 

 

Agé de 28 ans et sorti de la prestigieuse Berklee College of Music, plébiscité par feu Michael Brecker et Joshua Redman pour ce deuxième opus, sideman du chanteur pop John Mayor en tournée en ce début d’année aux Usa … qui est Bob Reynolds ? Inconnu en Europe en tout cas. On doit s’y intéresser quand on sait que son label, Fresh Sound New Talent, a révélé des gens comme Brad Mehldau, Kurt Rosenwinkel ou Chris Cheek. Bob Reynolds fait partie de ces saxophonistes ténor (Chris Potter, David Binney, Donny McCaslin, Ken Vandermark) à la fois respectueux et décomplexés de la tradition saxophonistique du jazz.

 

 

Après une première production Live («Live at the Jazz Corner »), Bob Reynolds poursuit par cet enregistrement studio. Non sans ironie, Reynolds annonce par son titre que cet opus n’est qu’un début (idée renforcée par le titre de la composition, lui aussi éloquent, « First Step »). A une autre époque, d’aucun aurait intitulé leur opus « Giant Steps » ; chacun sa manière d’annoncer sa couleur.

 

 

Sans virtuosité démonstrative, Reynolds s’exprime par un jeu limpide voire évident : straight, sans fioritures et mélodieux.  Reynolds nous contente sur deux points. Il a fait naître une telle respiration dans ce groupe que cet album s’écoute comme du petit lait. De plus, le saxophoniste a un talent prononcé pour faire monter la sauce proprement, à nous proposer des chorus denses et déposer des petits mots doux dans nos oreilles.

 

 

Son mainstream moderne new-yorkais a parfaitement assimilé les inspirations groove et soul de la musique américaine et les rythmiques funky et jungle. Comme un reflet de tous les stigmates de la vie bruyante et allumée d’une grande ville. Si les compositions sont simples et imagées, voire naïves, elles sont terriblement bien jouées ; en témoignent leur motricité et la cohésion remarquable des membres de la section rythmique piano inclus.

 

 

L’accompagnement modal est efficace et épuré. On pense à Aaron Goldberg très inspiré, en particulier, dont le jeu efficace et essentiel ne manque pas de mettre en valeur les compositions et le leader. On peut être gêné par le jeu du batteur Eric Harland, dont les sonorités sèches et le jeu nerveux surprennent dans cette atmosphère feutrée.

 

 

Ce premier opus ne défraye en rien la chronique, mais le résultat est probant. Avec ses qualités et ses défauts.

 

 

On trouvera « Intro » ennuyeux voire trop mélo, « Common ground » et « Belief » un peu trop douceâtres dans les atmosphères. En revanche, on craquera complètement pour le côté engagé et groovy de « Last minute » et on se passera en boucle l’envoûtant « Can’t Wait For Perfect », garanti pur frisson. Enfin, on terminera par « The Escape », au début un peu emphatique, qui clôt parfaitement cet opus de très bonne facture en se révélant être une échappatoire apaisante et profonde.

 

 

On trouve pourtant cette production un peu trop formatée, ce qui pousse le groupe à tomber dans certains clichés. La musique de Reynolds est, pour épiloguer le titre du CD, peut être un beau fruit encore un tout petit peu vert.

 

 

Jérôme Gransac

 

 

Partager cet article
Repost0
3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 10:52

JJJ MANUEL ROCHEMAN: « Cactus dance »

 

 

Nocturne 2006

 

 

Manuel Rocheman (p), Scott Colleu (b), Antonio Sanchez (dm)

 

 

 

 

Manuel Rocheman fait partie cette catégorie depuis longtemps. Celle où le « L » de liberté devient majuscule. Ayant la démarche d’enregistrer un disque avec deux partenaires réputés pour leurs talents immenses et leur profond dévouement, « Cactus Dance » nous réserve un sacré programme, bien avant d’en écouter la première note. L’album commence d’ailleurs tout simplement par une blague, « Aulnay Blue ». Un tempo rapide complètement masqué par la construction rythmique du thème. Et comme s’il n’y avait pas assez de camouflage, cette première mélodie est doublée dans les graves par la contrebasse. Un jeu d’enfants. La suite en est d’autant plus troublante. C’est le deuxième morceau, « You must believe in Spring », qui nous ramène sur terre avec la poésie du printemps et de ses promesses. Comme Bill Evans fit trop peu, sur ce morceau seulement, Manuel passe au Fender Rhodes d’une mesure à l’autre, avec ce chant intérieur monstrueusement génial et lyrique. Cet instrument donne un coté intriguant au jeu de main gauche de Manuel. Parlons-en justement. Cette main gauche nous offre des accords fermement présents. Il est souvent un choix pour les pianistes d’accéder au modernisme par la sauvegarde de codes du passé. Il s’agit chez ce pianiste d’un code finement approprié, celui de systématiquement plaquer les accords pendant un chorus. Ce qui l’aide à rendre plus actuel ce système, c’est la sensibilité personnelle qu’il met dans le choix des notes de ces accords. On  ne peut qu’en relever le niveau de maturité qu’a atteint Manuel Rocheman.

 

 

L’extraordinaire batteur mexicain Antonio Sanchez qui l’accompagne a réalisé ce disque sans utiliser les couleurs latines de ses fûts. Cet habituel expert des sonorités métissées a renoncé à cette touche, afin de s’immerger totalement dans l’univers jazz moderne du leader. Le raffinement est au maximum lorsqu’on pénètre dans le « spécial batterie » à la fin de la valse « Cactus Dance ». La douce frénésie des baguettes sur les peaux est développée par une énergie toute intérieure. Scott Colley est en quête d’exactitude. Le temps est pour ce contrebassiste de 44 ans une obsession, sans enlever la spontanéité du dialogue avec le batteur. A eux deux se combine une machination en perpétuel mouvement. Malgré quelques « fades » malvenus, plusieurs titres du disque nous ramènent aux grands classiques du trio et à l’influence qu’ils apportent à Manuel. Un hommage à Keith Jarrett en passant par « So tender », façon Rocheman. N’oublions pas « Comrad Conrad » aussi, pièce magique à l’esthétique Evansienne où Manuel après son intro solo est rejoint par les deux musiciens nord-américains, donnant eux aussi leur majestueux hommage au trio légendaire de Scott Lafaro et Paul Motian. Pour terminer cette ballade des souvenirs, notons aussi ce double-hommage avec « I love you », enregistré avec 2 points de vue rythmique différent. Le jeu des blagues se termine dans la bonne humeur de la nostalgie. Une nostalgie amoureusement joueuse.

 

 

Tristan Loriaut

 

 

Partager cet article
Repost0
3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 07:36

JJJJ NEWTOPIA PROJECT: “Suite Elégiaque”

 

Zig-Zag Territoires 2006

 

Raphaël Imbert  (as, ts) Zim Ngqawana (sax, fl), Yaron Herman (p), Stephan Caracci (vb), Simon Tailleu (cb), Cedrick Bec (dm)

 

Partager cet article
Repost0
3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 07:33

JJJ François JEANNEAU : «  Quand se taisent les oiseaux »

 

 

Bee Jazz 2007

 

 

François Jeanneau (ss), Emil Spanyi (p), Joe Quitzke (dm), Guillaume Juramie (cb), Ablaye Cissoko (kora), Sebatsien Boisseau (cb)

 

 

 Douze ans d'absence discographique, autant dire que cet album était attendu. Il ne faut pas comprendre que François Jeanneau - véritable référence au sax soprano en France depuis plusieurs décennies et fondateur de l'Orchestre National de Jazz - était musicalement inactif durant ce temps-là, bien au contraire, il parcourait le globe... Son quartet est d'ailleurs composé de musiciens venant de divers horizons : le pianiste hongrois Emil Spanyi, le batteur d'origine suédoise Joe Quitzke, Guillaume Juramie (basse électrique) ou Sébastien Boisseau (contrebasse), avec pour invité, le virtuose de la kora et chanteur Ablaye Cissoko. "Quand se taisent les oiseaux" est un album dont la thématique est celle des éléments et plus précisément celle du vent, puisqu'il raconte en dix étapes la venue, le déchaînement, et la mort d'un cyclone. Huit des dix titres ont été composés par Jeanneau en suivant ce fil directeur, et l'on ressent qu'il a été confronté au phénomène... Le disque a une architecture en miroir, le point central étant la plage 6, "L'oeil du cyclone", ballade tranquille et sereine, dont les dernières notes fuyantes laissent planer comme une incertitude... et pour cause ! Qu'on ne s'étonne pas de trouver quelque remue-ménage dans les titres évocateurs que sont "Alerte 3", "Rumeurs", "Au dehors, les éléments", "Tourmentes"... l'intensité y est variable, mais l'on retrouve toujours la sonorité acidulée, douce-amère de Jeanneau, si personnelle... "Rumeurs" est une pièce volontairement décousue, alternant sans ménagement breaks de batterie ombrageux et lambeaux de thème, donnant le sentiment que l'on constate pour ainsi dire l'ampleur des dégâts, une sorte de chaos suggéré, des brisures tragiques...  il y a sur certaines plages, "Tourmentes" en tête, des sons de synthé assez étranges, qu'on aurait tendance à comprendre comme un caprice des éléments, des énigmes naturelles, nos trop humaines incompréhensions... fort heureusement on trouve dans ce "maelstrom" de belles plages libres et improvisées, ou chacun tire son épingle du jeu... La kora superbement aérienne et la voix délicate d'Ablaye Cissoko apportent sans doute une bouffée d'oxygène... Nulle part François Jeanneau n'excelle davantage que dans les pièces lentes, ou sa sonorité et son phrasé, son propos ont quelque chose de touchant et unique... L'album s'achève sur une magnifique "Embellie" qui semble nous réconcilier avec le monde, malgré ses inévitables discordes...Au final, un disque atypique et très original, certainement attachant...

 

 

Jean-Denis Gil

 

 

Partager cet article
Repost0
3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 07:32

 

JJ CONTET, CORNELOUP, CHEVILLON : «  NU »

 

In Circum Girum 2006

 

 

Partager cet article
Repost0
3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 07:30

JJJJLisa Doby : "Free 2 be"

 

 

Autoprod

 

 

 Quittons un peu les sentiers du jazz, pour aborder telle une gourmandise exotique, ceux du

 

 

funk-rock. Lisa Doby est une tigresse, mi griffes mi velours, à la voix tout à la fois fougueuse, impulsive, sensuelle et câline. Une espèce d'élixir de jeunesse, débarquée des US et établie en France.

 

 

On est bien content par ici, parce que quelle dynamisme, quelle chaleur, quelle liberté se dégagent de cette musique là ! Toutes les chansons sont signées Lisa (quelquefois co-signées Jaki Koehlr) exceptées la version tonique de Lenon et Mc Cartney pour "Eleanor Rigby".

 

 

D'entrée, la jaquette nous balade du vert au bleu des couleurs de nature, du frais, du vrai. Lisa passe là, sereinement et nous la suivons en chansons jusqu'à ce mur gris vieilli, que sa main caresse (une très belle main bien sculptée). C'est la vie pourrait-on dire. Des rythmes variés, selon saison, selon moisson d'émotions.

 

 

Une magie particulière s'opère sur le titre "Time" avec en intro cette douce mélopée d'harmoniques qui vous glisse dans un monde suave de chuchotements. Là, mis dans la confidence, le soupire envoûtant des mots vous prend en corps à corps jusqu'au dernier souffle. C'est...ardent et ennivrant à souhait, y'a plus qu'à se laisser aller! Et ça fait du bien, tout simplement.

 

 

Avec une voix comme ça, si pleine de tempérament, passant  de l’angora au rugueux  par touches onctueuses ou enflammées, Lisa aurait de quoi s’aventurer brillamment sur les voies du jazz…

 

 

A quand ?

 

 

Anne Marie et Philippe Petit

 

 

Partager cet article
Repost0
3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 07:27

JJJ DAVID BINNEY: “Welcome to life”

 

Mythology 2004

 

David Binney (as), Chris Potter (ts), Craig Taborn (p), Adam Rogers (g) Scott Colley (cb), Brian Blade (dm)

 

Partager cet article
Repost0
3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 07:25

JJRONALD BAKER: « Endless story »

 

Cristal 2006

 

Ronald Baker (t, vc), Jean-Jacques Taib (ts), David Salesse (cb), Alain Mayeras (p), Patrick Filleul (dm)

 

Partager cet article
Repost0
2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 11:08

JJ JACK DE JOHNETTE / BILL FRISELL: « The elephant sleep but still remember »

 

 

 

Golden Beams 2002

 

 

 

Bill Frisell (g, bj), Jack De Johnette (dm, p), Ben Surman (pgm)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà bien une rencontre qui aurait dû être prometteuse. Celle des deux monstres sacrés enregistrée en live au Earshot Jazz festival de Seattle en 2001 et proposée aujourd’hui par le label de Jack de Johnette procède pourtant d’un double malentendu. Le fait qu’il s’agisse d’un enregistrement « live » est en effet une incongruité s’agissant d’un album conçu plutôt comme une musique de salon, construit comme tel avec ses séquences, ses paysages et ses interludes. Bill Frisell en véritable maître du son, parvient à créer des tableaux riches passant des espaces réverbérés de la guitare (le titre éponyme qui ouvre l’album est certainement le plus réussi), au banjo du bayou (Cat and mouse), à la communauté chinoise de Californie (the garden of Chew man Chew) jusqu’à rendre hommage à l’Afrique du Sud (dans un festif Ode to South Africa). Avec les interventions de Ben Surman (le fils du saxophoniste), au programing on entre plutôt dans un univers mécanique et glacial des machineries infernales (Entrance Androids, Cartune Riots). Il y a ainsi dans cet ensemble une réelle variété du propos qui s’avère plutôt de bon augure s’agissant d’un duo où le renouvellement est indispensable sous peine d’ennui absolu. Mais, et c’est là le deuxième malentendu, tout se passe comme si, à partir de ces bonnes intentions, les deux (ou trois) hommes n’avaient finalement pas grand-chose à se dire sinon à dérouler chaque morceau comme l’expression des divers formes de tourneries qui par définition tournent sur elles même et surtout souvent à vide. L’un des meilleurs morceaux de cet album intitulé Otherwordly Dervishes, parce qu’il assume explicitement cette référence aux répétitions de motifs  mais lui donne aussi un sens parvient à un niveau d’intensité que l’on ne retrouvera pas ailleurs.

 

 

 

Les amoureux (que nous sommes) du jeu de Bill Frisell y trouveront certainement leur compte alors que le guitariste fait montre de son incroyable capacité à créer un son à partir de ses longs accords que lui seul sait tenir ainsi. Cette réverbération qui lui vient de l’Amérique profonde et qui fait que, à coup sûr, on reconnaît sa marque comme une école majeure de la guitare jazz en fait aujourd’hui un guitariste déjà légendaire. Quand à Jack de Johnette qui prend le piano sur deux titres, c’est au clavier qu’il impose l’un des morceaux le plus beau de l’album. After the rain, le morceau composé par Coltrane conclut de manière dépouillée et très belle cet album aux contours décidement bien inégaux.

 

 

 

Jean-Marc Gelin

 

 

 

 

 

 

Dans le même temps, le label sort aussi un autre album en duo, plus inattendu cette fois, celui de Jack De Johnette avec le joueur de kora Foday Musa Suso «  Music from the hearts of the masters ». Un autre forme de dialogue qui marlgré son côté world music ne nous a pas non plus pleinement convaincus.

 

 

 

Partager cet article
Repost0