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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 22:30


Myspace d'Elin Larsson

Apparue pour la première fois au festival nomade Swedish Jazz Celebration à Göteborg au mois de mars dernier - elle aussi au Trädgår'n - Elin Larsson aura littéralement scotché tout le monde. Public, journalistes, producteurs et organisateurs de festivals en Europe étaient plutôt admiratifs et enjoués (mis à part Siegfrid Loch du label ACT qui n'a pas eu l'air très concerné, ce qui est un peu dommage).
Cette jeune femme musicienne est proprement en train de surfer en haut de la vague - pardon la déferlante - qu'elle et son groupe ont créée. Car Elin Larsson Group est avant tout un groupe où chacun tient sa place et fait partie intégrante d'une aventure un peu comme un groupe de rock. D'ailleurs la saxophoniste le revendique clairement: si elle compose tous les titres, c'est le groupe qui joue. En concert, tout le monde est mis en avant et chaque individu met en avant la musique du groupe. 

Avant de créer son groupe, elle aura joué dans deux groupes qui, semblent ils, ont plutôt bien tournés: We Are Quartet et Free Peaces. Aujourd'hui, c'est une musicienne très à l'aise avec son instrument: elle le domine et l'empoigne de haut en bas,elle le chérit et moleste, elle le fait chanter comme bon lui semble. Elle fait corps avec son sax; tellement que c'en est troublant. Et sa musique est à son image: sympa, franche, directe, souriante; une musique qui vous touche directement au plus profond de vous. Transcendante.
Sur scène, Elin Larsson Group est renversant de jeunesse, de fougue, de tendresse, de jouerie dense et la saxophoniste est dotée d'une maturité étonnante! La moyenne d'âge du groupe ne doit pas dépasser 22 ans, à la louche, et les musiciens semblent un peu surpris de l'effet qu'ils font sur scène tout en se montrant très confiants en leur musique et en leur leadeuse. Cette Elin Larsson, qui définit sa musique comme un “Hybrid of jazz, rock, pop, free improvisation and folk music”, mène son groupe de jeunes hommes avec sérénité et grande manière.

Pour entrer dans son monde, voici un extrait qui s'intitule "Mornington". Elin Larsson Group n'a pas encore enregistré de cd et ce titre provient d'une démo. Ca envoie. Vous êtes prévenu(e).

Jérôme Gransac

Elin Larsson Group - Mornington

 

Elin Larsson (ts), Kristian Persson (tb), Henrik Hallberg (elg), Niklas Wennström (cb), Johan Käck (dr)

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 22:35


Anne Pacéo Triphase
Le site du Comptoir


Ce vendredi 9 mai 2009, le Comptoir invite le trio d'Anne Pacéo Triphase a dont le premier cd a attiré l'attention de tous et confirmé le talent de la jeune batteuse de 24 ans.
Anne Pacéo est cette jeune batteuse de 24 ans dont tout le monde parle. Avec un jeu vibrant et limpide, en constante évolution, dotée d'une dynamique solide, d'un jeu fait de contrastes, elle fait sonner sa batterie comme un "instrument comme les autres" à force de finesses. Que ce soit au sein de ses propres formations ou au côté de vieux routards comme Henri Texier, elle est inventive et s'adapte parfaitement à la musique.
Triphase est à considéré dans son entièreté et il serait une erreur de négliger les deux comparses qui jouent AVEC Anne Pacéo: Leonardo Montana au piano et Joan Eche-Puig à la contrebasse. C'est bête à dire mais ce trio est une force musicale tout à fait osmotique.
Tout d'abord, les trois musiciens participent à l'écriture. Des petites pièces soignées où la mélodie taquine l'émotion à fleur de peau à la longue suite d'atmosphères miniatures, le trio a un répertoire équilibré. Il mêle douceurs, constrastes poétiques et rêveries méditatives. Pas trop écrit, il laisse place à la spontanéité dans des impros enlevées, le plus souvent menées par le pianiste, en évitant les b(r)ouillonnement d'idées.
Avant tout, la musique est sonore et répartie de manière homogène au sein du trio; chaque note est posée en fonction de la pesanteur souhaitée dans des espaces sonores variés et évocateurs. Les sonorités cotonneuses ou scintillantes ("Regret" par Eche-Puig) côtoient des douceurs sucrées asiatiques, des densités ibériques ( Minas de Montana) ou pop et des sobriétés tribales (lorsque le pianiste vocalise les harmonies par exemple).
Ce trio piano/contrebasse/batterie se retrouve aussi dans une complicité rythmique forte le long du concert où l'émulation saine les amène à toucher un style original pour un trio. Le contrebassiste est l'axe central de la communication rythmique, il facilite le passage des messages entre la batteuse et le pianiste. Anne Pacéo imprime l'ampleur de la pièce et Léo Montana est en quelque sorte la plaque tournante qui distille la tension et l'émotion des pièces. En réponse à la ferveur rythmique, il plaque ses accords en accélérant sa main droite au delà de la rythmique comme pour prolonger la densité de ses notes. Ce pianiste, aux touchés empruntés aux plus grands, fait la différence par la retenue de son jeu et par ses qualités d'improvisateur mélodique assurément liées à ses qualités indéniables de compositeur.

Triphase nous a offert un très beau concert ce soir là. La fraicheur de sa musique a rayonné de la première à la dernière note: la sincérité de ces trois musiciens et le désir de jouer ensemble se lisaient sur leur visages: ouriants et sereins. Il est même rare d'entendre et de voir, donc, les membres d'un trio partager la musique avec la même retenue et la même brillance: signe probable d'une belle maturité musicale déjà atteinte.

Jérôme Gransac



PS: Le Comptoir est une salle de spectacles dans la halle Roublot de Fontenay sous Bois dans le Val de Marne.
Animé par des bénévoles depuis 2003 dont Sophie Gastine-Ficher de l'association "Musiques au comptoir", ce très beau lieu aura accueilli nombreuses scènes de jazz, de musique classique, de théâtre, de musiques du monde. Le Comptoir fermera ses portes fin juin pour la réhabilitation de la Halle Roublot pour une durée de 18 mois. Notez que le quintet d'Archie Shepp terminera la saison le 21 juin, jour de la Fête de la Musique.
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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 23:41
La Fabrica'son et sa programmation : http://www.jazzseb.com/PAGES/LaFabricason.htm 22 mars 2009 - Fabrica'son - Eric Prost quartet http://douzeprod.free.fr/ La Fabrica'son et sa programmation : http://www.jazzseb.com/PAGES/LaFabricason.htm Eric Prost - ts Bruno Ruder - p Jérôme Regard - cb Stéphane Foucher - dr



Pour fêter les neuf années d'existence du collectif de Malakoff, la Fabrica'son a invité Eric Prost et son quartet - noyau dur du collectif jazz de Macon "le Crescent" qui a lui 14 ans en 2009. Ces deux collectifs organisent des concerts dans leur lieu respectif - et des festivals comme le Festiva'son de la Fabrica'son - et se côtoient par l'intermédiaire des programmations. En plus de l'habituelle très bonne ambiance du lieu, les spectateurs ont eu droit à une part du gâteau d'anniversaire de la Fabrica'son, servi à la pause par le contrebassiste Jean-Claude Oleksiak. Ce dimanche après-midi, la Fabrica'son accueille le quartet d'Eric Prost. En plus d'être un fervent animateur du Crescent de Macon, Eric Prost (dites "pro") est l'un des saxophonistes du Collectif Mu qui avait enregistré dans les années 90 chez Seventh Records, le label de Christian Vander. C'est aussi le leader du groupe LOOPS - composé de François Gallix à la contrebasse et Stéphane Foucher à la batterie - dont on se rappelle avec frissons le fameux cd "Get High" avec en guest-star Steve Grossman. Enfin, Prost a été le saxophoniste du quartet de Christian Vander où il excellait avec le groupe dans des interprétations viriles et suantes des compositions de Coltrane, égérie à l'infini de Vander. Eric Prost est un saxophoniste respectueux de la tradition, proche de saxophonistes comme Coltrane, Rollins et Henderson. Pour autant, il n'y trempe pas sans créativité. Au contraire, il est parvenu à développer un son bien à lui avec une petite lumière personnelle et perçante. Un son sucré, incisif, rudement terrestre, puissant mais retenu; le tout soutenu par un phrasé liquide qui ne semble pas connaître de limites. Les compositions du quartet sont majoritairement celles de Prost, délibérément des tranches de vie: un peu bop, hard-bop et modales mais résolument modernes dans la structure, dans la complexité harmonique. Que ce soit "Satellite" de Coltrane ou la "Freedom Suite" de Rollins, les pièces sont ré-inventées et (dé)(re)-structurées de manière à les rendre siennes. Björk est aussi à l'honneur, toujours influente sur beaucoup d'artistes. Si Foucher est le batteur véloce et souple dans son jeu et celui qui dérouille la motricité, Jérôme Regard déblaie l'autoroute nécessaire à Prost et à un extraordinaire pianiste de 25 ans : Bruno Ruder. Pianiste-claviériste actuel de Magma, Ruder allie sans couture, de manière très organique à l'oreille, la main gauche et la puissance de Mc Coy Tyner, l'intelligence de jeu et la main droite d'Andrew Hill et les dialogues mains droites / mains gauches chers à Paul Bley. Lors de ce concert, ce jeune pianiste était une pièce d'orfèvre dans la mécanique du quartet. C'est un musicien à suivre et découvrir absolument tellement son jeu est détonnant et rafraîchissant. L'étendue de la dynamique et la gamme de couleurs que l'on peut entendre dans ce quartet inspiré, le jeu clair et sans verbiage des musiciens et la solidité du quartet servent une musique vivante et entraînante qui peut amener l'auditeur loin, très loin. Anniversaire dignement fêté.
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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 16:48
C'était hier soir dans une salle malheureusement un peu clairsemée. Thierry Peala et son new Edge trio avec Bruno Angelini et Francesco Bearzatti aux saxs. 
Moment de pur enchantemet où le chanteur totalement libéré survolait son sujet dans une parfaite osmose du trio et offrait une lecture tout à fait nouvelle du New Edge.
Mention particulière pour le saxophoniste dont toutes les interventions ne cessent de frapper par leur superbe musicalité. la phrase juste et toujours inattendue.

Les absents ont eu tort......

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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 21:45

 www.myspace.com/pierredurandjazz

 

Pierre Durand au Bar Belge à Maisons Alfort (94) - 5 mars 2009

 

Le guitariste Pierre Durand était en concert au bar belge le 5 mars. En solo. Pas tout à fait seul car il partageait la scène avec trois guitares dont une dobro. Et quelques boites d'effets dont certaines lui permettent d'enregistrer des phrases jouées. Ainsi, il cumule et soustrait des séquences de développements successifs garantissant à son audience un véritable orchestre en concert.

Pierre Durand est le guitariste du X'tet de Bruno Régnier, du quintette de David Patrois, du SPOUMJ de François Jeanneau. Il a collaboré au Rocking Chair de Rifflet et Besson, musicien de l'ONJ... C'est un musicien dont on se demande pourquoi on ne le connaît pas plus tellement il est talentueux.

La tâche est difficile, pour un musicien en solo, de tenir une scène sans s'essouffler et sans creux dans la prestation. Pour chaque pièce, il trouve le talent et l'énergie créatrice nécessaire pour libérer de son for intérieur des développements mélodieux, des ambiances nostalgiques et nous faire ressentir des émotions à fleur de peau. Un véritable challenge.

Pour l'avoir entendu deux fois en concert, il y a une caractéristique que l'on retrouve chez ce guitariste: c'est l'engagement de l'instrumentiste dans l'improvisation, dans la volonté farouche de sonner et donner vie à une atmosphère.

Ce guitariste est "musique". Au delà des aspects guitaristes: sa respiration est musicale, son jeu est inspirée et vibrant, il nous sidère par son aisance dans les propos. Beaucoup d'influences jazz sont décelables dans son jeu: Scofield entre autres, Metheny probablement. Mais surtout, on découvre une esthétique neuve, qui est la sienne et qui rappelle les musiques des films de Wim Wenders.

Certaines pièces évoquent la transe, son jeu, d'intensités variables au lyrisme manifeste et personnel, flirte avec une profondeur hypnotique.

A tout moment, sa musique nous évoque quelque chose et nous touche... si on tend un peu l'oreille.

 

 

Jérôme GRANSAC

 

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 07:30
Belle programation samedi 24 janvier pour cette deuxième  soirée du Festival " Sons d'Hiver".
Une première partie superbe qui réunissait la contrebassiste Joëlle Léandre, le clarinettiste François Houle et le batteur Rayond Strid. Première partie débordante d'inventivité, de subtils échanges improvisés où toute matière à "sons" fut explorée. Moment intense et riche.



On retrouvait le batteur avec l'orchestre d'un autre contrebassiste, Barry Guy venu en tentet présenter son nouveau projet. Pour l'occasion 2 changements importants dans l'orchestre : l'absence de Evan Parker et la présence au piano de Augusti Fernandez.
Plus d'une heure de musique décapante, forte et impressionnante. Tout à l'énergie dépensée par cet ensemble où chacun de ses membres est "dedans", à fond, avec un réel désir d'en découdre. Système de jeu et direction impressionant alternant les ultra forte avec le calme des sax joués à vides sur les clefs.
Ames sensibles s'absentir.....

P1030371
envoyé par jmgelin
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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 06:06

 

Cet été après de longs mois de batailles politico clochermerlesques, le jazz renaissait du côté de Cluny, contre vents et marées et contre la municipalité sortante et  grâce surtout à l’opiniâtreté deson fondateur Didier Levallet ainsi qu’au soutien d’un bon nombre de passionnés.

Serge Kurts est de ceux là, de ceu qui n’ont pas mégangé leurs efforts pour que le jazz en clunisois vive encore. Il nous adresse ses souvenirs d’été, sa lettre aux DNJ

 

 

« Chères DNJ,

 

Quelle joie de te donner des bonnes nouvelles du jazz à Cluny.  Un jazz généreux qui s’est maintenant élargi au Clunisois.  Il faut le dire, c’est bien grâce aux villages de Matour, de Massilly, de Donzy le National, en plus du soutien apporté par la nouvelle équipe municipale de Cluny que la musique que nous aimons a pu renaître dans ce pays d’élevage et de tourisme, ceci après une saison 2007 sacrifiée sur l’autel de petites ambitions locales.  Louons cependant les musiciens qui se sont produit cet été là à Cluny : Olivier Témime trio, Ray Lema trio, Ola Kverberg trio ; Tord Gustavsen trio, Patrick Artero duo, Philip Catherine trio. Tous d’excellents musiciens qui n’étaient pour rien dans ce « dérangement » et qui ont sans doute perdu -cette fois là- une part de public qui aurait sûrement apprécié leur prestation.

L’équipe historique –30 ans de jazz à Cluny, les pionniers des festivals de jazz en France- a bien souffert de cet épisode.

Mais, dès l’automne 2007, dans un grand élan, des amateurs mordus -historiques, eux aussi-, des musiciens –très motivés et nombreux-, des bénévoles -gonflés à bloc-, des « institutionnels » -confiants dans le projet-  se sont manifesté et ont offert leur appui, leur bras, leur réflexion, leur musicalité.

Une équipe s’est alors refondée, en association « jazz Campus en Clunisois » autour de Didier Levallet et Pascale Giroux.

Jazz Campus a voulu s’ouvrir aux villages alentours en même temps qu’aux autres arts : jonglage, théâtre cinéma, cirque, musique de rue… dans un souci de faciliter l’accès à un publique élargi, à cette musique improvisée, parfois déroutante, mais si créative, poétique, ludique, voire loufoque….

Les stages ont fait le plein, malgré le fait qu’ils se passaient dans un lieu nouveau ; Matour au lieu de Cluny.  Les musiciens amateurs ne s’y sont pas trompés, ils sont venus retrouver des pros de première classe : Paul Brousseau, Christophe Marguet, Pascal Contet, Hélène Labarrière, François Raulin, Jean-Charles Richard, et Claudia Solal.    Ils y ont trouvé en prime une atmosphère concentrée, de chaudes soirées « bœuf », des concerts top, tout cela dans une ambiance et une grande amicalité qu’ils ont pu créer.

Raconter les concerts…une tâche impossible.   Il nous suffit aujourd’hui de nous rappeler ces soirées frileuses réchauffées par des musiciens généreux, ces pique-niques concerts déplacés en salle et qui gardent leur bonne humeur, ces déambulations emmitouflées et joyeuses dans l’abbaye de Cluny, la contrariété des équipes aux caisses lorsque la salle est déjà pleine et qu’arrive encore du monde, et leur jubilation d’entendre ce qui se passe à l’intérieur.

Oui, le jazz en Clunisois était bien au rendez-vous avec :

La « Fanfarrosoir » (née de l’Arrosoir de Chalons sur Saône)

Le « Conflit de Canards » (plutôt du maconnais ces musiciens là)

La « Fanfarine » (la Bourgogne sud, bien égayée)

Le « Turak » théâtre de Michel Laubu (un déjanté de Turakie)

Jeff Sicard solo

Le duo Jérome Thomas § Jean-Paul Autin

Henry Texier « Red route quartet »

Le Trio “Effet Vapeur” avec les images de Folimage studios

Le duo Claudia Solal § Jean-Charles Richard

Le Dominique Pifarely trio

Pascal Contet solo

Le Benjamin Flament, Joachim Florent, Elie Duris trio

Guillaume de Chassy

François Couturier

François Raulin

Jean-Marc Montera, Sylvain Kassap, Jean-Rémy Guédon, Didier Petit, Paul Brousseau, François Thuillier, Jaques Veillé, Gérard Siracusa

Le duo Isabelle Loubère § François Corneloup

Yves Rousseau Sarsara Quartet

Le duo Hélène Labarrière § Sylvain Kassap 

New Dreams now de Lionel Martin, Rémi Gaudillat, Bruno Tocanne

Le duo Fred Nevchehirlian (slam) Didier Levallet

Et, pour clore le festival, Claude Barthélémy Vintage trio, avec Jean-Luc Ponthieux et Eric Groleau.

 

Cela a été une fantastique programmation dans un espace/temps limité.

De quoi rêver, et nous avons rêvé…

Cerise sur le gâteau, grâce à la générosité des musiciens, des bénévoles, et l’action des institutionnels (malheureusement pas tous présents sur cette cession 2008) l’équilibre des comptes permet de penser à l’avenir. 

En projet, bien sûr, le festival Aout 2009, mais aussi des actions dans l’année –master class, interventions dans les écoles de musique locales, concerts hors festival-

 

Le jazz en Clunisois est bien parti pour repartir.

 

Retrouvez sur le site www.jazzcampus.fr   tous les détails sur ce festival,

les musiciens, les groupes et accords, des photos et articles de presse…

Et rendez-vous en 2009, pour de nouvelles aventures dont nous vous tiendrons informés –entre autres- dans ce journal, les DNJ…que nous saluons ici pour son soutien indéfectible à Jazz Campus et à tous ces musiciens qui mouillent leur chemise pour leur bonheur…et le notre. »

Serge Kurts

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7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 22:35

Lorsque nous sommes venus au printemps écouter cette nouvelle version du Ciné Xtet de Bruno Regnier autour de la célèbre version de la Marque de Zorro, film de 1920 avec Douglas Fairbanks, on savait à peu près à quoi s’en tenir. D’autant que nous avions déjà suivi le travail de Bruno Regnier notamment lors du visionnage de « Steamboat Junior » au cinéma le Balzac à Paris où Bruno Regnier a ses entrées régulières. J’avais alors écrit dans d’autres colonnes combien cette approche musicale du cinéma muet qui s’inscrit dans une longue tradition du jazz depuis Claude Bolling à Bill Frisell en passant par Dave Douglas ( dont on ne saurait que trop vous recommander le dernier de Keystone) se dégustait sans modération, avec ou sans images d’ailleurs. Car c’est bien là la force de Bruno Regnier.Celle de se caler au plus près des images dans une volonté clairement affichée d’expressivité mais tout en permettant néanmoins de s’en détacher à loisir. Alors que dans ses précédentes compositions, il s’attachait à l’œuvre de Buster Keaton, s’inscrivant dans le rythme que le génial comédien donne lui-même aux images, ce sont ici les facéties de Douglas Fairbanks aussi roublard que charmeur et drôle qui se trouvent éclairés par l’écriture de Bruno Regnier dans un de ces moments rare où la musique parvient avec grâce à faire corps avec l’oeuvre cinématographique. Dans cet art là, Bruno Régnier nous a montré qu’il excelle. 

 

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31 mai 2008 6 31 /05 /mai /2008 07:56
Vidéo prise par Lionel Eskenazi

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24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 09:53

Comme tous les ans c’est à un grand pianiste que revient l’honneur de clôturer lors d’un concert en solo à L’Église de Saint Germain des Près, le Festival Esprit jazz. Après Jacky Terrasson, Brad Meldhau ou encore Martial Solal, c’était cette année au jeune prodige, Yaron Herman de mettre un terme à cette superbe édition lors d’une soirée qui restera imprimée au plus profond des mémoires. Tel un cavalier chevauchant son piano et faisant corps littéralement avec lui, Yaron Herman fit hier soir un concert bouleversant. Sa version de Sumertime, du Hallelhuya  de Cohen/Buckley du Libera me de Fauré  ou encore du Yerushalaim qui prenait dans ce lieu une résonance profonde, resteront gravé au cœur des pierres de cette église comme des moments bouleversant d’intensité et d’émotion. Entraîné par les digressions de Yaron, perdu par ses introductions captivantes et par l’imaginaire de son jeu, le public s‘est laissé embarqué dans le monde de cet immense pianiste lors de ce concert en tous points exceptionnel.

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