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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 17:08

Blossom Dearie c'était pour moi une voix simple et d'une incroyable fraîcheur. Vous imaginez ça, à l'âge du be bop, du scat le plus endiablé, voilà une fille, pas très jolie qui cachée derrière ses grosses lunettes savait ,avec une voix très simple, si claire, fluette et presque enfantine vous émouvoir comme pas deux.
L'inventeur du "lesss is more".
Pas d'autres versions pour moi que ce tea for two qu'elle chantait sur un tempo très lent.


Certains n'ont pas entendu le plagiat lorsqu'une certaine Lisa E. se mit à chanter comme elle. Il faut dire que beaucoup avient oublié la jeune fille en fleurs.
Moi je la regrette déjà.


 
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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 08:13
Bonne nouvelle pour tous les amoureux du jazz à Paris. Dans la série des clubs qui ferment et qui ouvrent, voilà plutôt de quoi nous réjouir dans le paysage morose : la réouverture au jazz de ce haut lieu mythique des folles nuits parisiennes encore imprégné de l'âme de Cocteau, le "Boeuf sur le toit" qui offrira désormais tous les lundis une programmation jazz sous la houlette et le talent de l'excellent Frederic Charbaut. Ce dernier tout à sa passion du jazz à Saint Germain trouve là une continuation logique au superbe festival "Esprit jazz".
Lorsque le jazz réinvestit les lieux......
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30 décembre 2008 2 30 /12 /décembre /2008 08:59
Freddie Hubbard désormais ne soufflera plus dans sa trompette. Il avait récemment raconté à nos confrères de Jazzman ( nov.2008) son envie de rejouer. Sa passion viscérale pour le jeu. C'etait déchirant ça. De l'entendre raconter à notre confrère combien la scène lui manquait. Puis on avait appris qu'il avait été hospitalisé.

Freddie Hubbard, l'homme qui contribua dans la sillage de Clifford Brown et aux côtés de Lee Morgan, à révolutionner l'instrument dans ces 60's de rêve. L'homme de toutes les prestigieuses sessions Blue Note. Celui dont on nous dit qu'il etait l'un des rares, sinon le seul  à pouvoir dépasser le contre-ut. Le maître des trilles ( "Lip Trilling" effectué avec l'air et sans utiliser les pistons).


Freddie Hubbard c'est la rage de l'instrument, c'est le Breaking Point de 1964, le Hub cap de 1961.
Freddie Hubbard l'un des messagers du jazz qui enregistra une version magistrale de Ugestsu ave Art Blakey.

Freddie Hubbard a traversé cette période mythique du hard bop dont il etait devenu l'un des plus grands représentants.
Freddie Hubbard a écrit parmi les pages les plus sublimes de l'histoire du jazz. Oui je sais c'est très con d'écrire cela mais voilà, Freddie Hubbard moi, il a fait sonner ma jeunesse. j'entends encore ce Body and Soul de 1963 chez Impulse aux côtés de Wayne Shorter.


Freddie Hubbard, bien sûr tout ceux qui ne connaissent pas le jazz, qui s'en battent le coquillard, gardent dans l'oreille le célèbre "Watermelon man " ou le "cantaloupe Island" de Herbie Hancock. 
Ben oui cette façon tranchante d'exposer le thème, ce style reconnaissable entre des milliers.
Freddie Hubbard, la gnaque.
Freddie Hubbard dont les lèvres portaient en elles le son de
ces années de rêve, de ces sessions Blue Note dont il contribua à graver les plus mythiques sillons sur lesquels notre âme toujours jeune court encore, enfièvrée et aimante de cette musique à la danse ensorcelante et sauvage.


Freddie Hubbard 
Freddie Hubbard
Freddie Hubba
Freddie Hub
Freddie H
Freddie
Fred
Fre
Fr
F
.........
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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 08:42
En ce début d'hiver glacial, et juste parce qu'il s'agit de l'un des plus beaux moments de jazz, ce Summertime d'Albert Ayler, comme ça, en cadeau

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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 07:32


Dans la nuit de samedi 10 au dimanche 11 janvier 2009

De minuit à 7h


Par Franck Médioni

Nuit spéciale Charles Mingus sur France Musique à l’occasion du 30ème anniversaire de sa mort survenue le 5 janvier 1979. Contrebassiste, pianiste, compositeur et chef d’orchestre, Charles Mingus (1922-1979) est l’une des figures majeures de l’histoire du jazz moderne.

« Emotif et recensant en lui-même les émotions de son peuple, Mingus a entrepris de faire ouvertement parler, crier, la musique, comme on fait parler la poudre. Avec une énergie très physique qui concentrait ses qualités de compositeur, d’arrangeur ou d’agitateur. Avec une générosité et une intégrité qui ont contraint toutes les communautés (celle des musiciens lui était acquise), noires, blanches, officielles et marginales, à le reconnaître et à le saluer. In extremis, peut-être, mais tout de même… » 

Table ronde : Visages de Mingus, avec Yves Buin (écrivain), Didier Levallet (contrebassiste, co-auteur avec Denis Constant-Martin du livre « L’Amérique de Mingus », Editions POL), Francis Marmande (journaliste, écrivain), Claude Tchamitchian (contrebassiste)

Témoignages : Jean-Jacques Birgé (musicien), Benjamin Duboc (contrebassiste), Ricky Ford (saxophoniste ténor, ancien membre de l’orchestre de Charles Mingus), Sylvain Kassap (clarinettiste), Stéphane Kerecki (contrebassiste), Joëlle Léandre (contrebassiste), Didier Levallet (contrebassiste), Ramon Lopez (batteur), David Murray (saxophoniste), Michel Portal (clarinettiste, saxophoniste), Archie Shepp (saxophoniste), Claude Tchamitchian (contrebassiste), Jacques Vidal (contrebassiste).

Séquence concert


Lectures d’extraits de « Moins qu’un chien » (Editions Parenthèses), autobiographie de Charles Mingus, et de « Pour l’amour de Mingus » de Sue Mingus (Editions du Layeur).
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