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13 juillet 2023 4 13 /07 /juillet /2023 14:58

     Figure familière des clubs et festivals pendant plus de six décennies, fidèle à son Nikon F1, Christian Rose, reporter-photographe, nous a quittés le 11 juillet.

     Sa première photo publiée en 1965 dans Pariscope, hebdomadaire de spectacles, était consacrée au trio de Martial Solal. Il avait 19 ans. Depuis, le jazz était sa passion et il apporta sa contribution à Jazz Magazine avec régularité, mais sans exclusivité, tenant à son statut de photographe indépendant.

 

     Si le jazz fut son terrain d’exercice majeur, Christian Rose sut saisir aussi les moments forts et les expressions de toutes les scènes de la musique (pop, rock, blues, classique). Pour s’en rendre compte, il suffit de consulter les quelque dix mille références de son site (Christian-rose-photo.com). Ou de compulser ses cinq livres, ‘Instants de jazz’ (1996), ‘Jazz Meetings’ (2003), ‘Zappa en France’ (2003), ‘Black and Soul’ (2004), ‘Guitares : 60 portraits de légende’ (2005).

 

 

     Christian  avait les qualités maîtresses du photographe : il savait s’imposer pour être au bon endroit au bon instant et se faire oublier pour capter une expression sans troubler l’artiste au travail. Membre de l’Académie du Jazz, il participait très activement à ses manifestations, toujours présent lors de l’assemblée générale votant le palmarès et à la cérémonie de remise des prix, même en mars dernier, se refusant à baisser les bras face au cancer qui finira par l’emporter.

 

 

     Discret, élégant, doté d’un réel sens de l’humour, Christian Rose nous laisse l’image d’un observateur engagé de la scène musicale.

 

      Nous perdons un ami, un pilier, et présentons nos plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

 

     Une cérémonie se tiendra au cimetière parisien du Père Lachaise le 19 juillet à 11h30.

 

     Jean Louis Lemarchand.

 

©photo Philippe Baudoin

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7 mai 2023 7 07 /05 /mai /2023 10:30

  « J’ai toujours aimé la diversité, l’ouverture », nous confiait en 2012 Philippe Sollers.

   L’écrivain, disparu le 5 mai à Paris à l’âge de 86 ans, restera comme l’un des auteurs majeurs de la littérature française qui aura exercé ses talents multiples dans tous les genres.

 

« Philippe Sollers était un amoureux des beaux-arts, de la musique et des lettres, célébrant le sacré d’ici-bas », a salué sa maison d’édition, Gallimard.

 

   Issu d’une famille d’industriels bordelais, diplômé de l’Essec, Philippe Sollers (nom de plume de Philippe Joyaux), voit son premier roman « Une curieuse solitude » publié à 22 ans en 1961 encensé par deux sommités du monde des lettres, Louis Aragon et François Mauriac

   Mais l’œuvre de cet esprit brillant et bretteur riche de plus de 80 titres, comprend aussi des essais, monographies, biographies portant sur la philosophie (Nietzsche), la peinture (Fragonard, Cézanne, Picasso, Bacon, De Kooning), la littérature (Sade, Rimbaud, Proust) et ce qui n’était pas le moindre, la musique. S’il adorait Mozart, Stravinsky, Webern, Philippe Sollers se montrait aussi admiratif de Miles Davis (« un anarchiste chinois. Il me fait penser à Apollinaire un soir de demi-brume à Londres » in 'La guerre du goût'.1994) et de Thelonious Monk. A propos du compositeur de Misterioso, Crepuscule with Nellie, l’écrivain confiait (propos repris dans 'Mystere Monk' de Franck Medioni. Ed.Seghers.2022) : « Monk c’est la folie maîtrisée, la destruction de l’instrument par l’intérieur, la vraie fausse note vraie ».

 

Jean-Louis Lemarchand.

 

©photo Jean Jacques Saubi.

 

 

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14 mars 2023 2 14 /03 /mars /2023 17:00

    Samara JOY, Leïla OLIVESI et Diunna GREENLEAF ont capté l’attention lors de la cérémonie le 12 mars au Pan Piper (75011) de remise des prix 2022 de l’Académie du Jazz, la dernière animée par François LACHARME qui transmet, après 18 ans, la présidence de l’association prestigieuse à Jean-Michel PROUST. Preuve que le jazz s’écrit et se pratique de plus en plus au féminin.

    Frôlant l’élection dès le premier tour dans le scrutin intervenu le 8 décembre dernier, la prodige américaine Samara JOY s’est vu remettre le trophée du Prix du JAZZ VOCAL, catégorie où s’était distinguée il y a peu Cecile McLorin Salvant. Souriante, la récente lauréate de deux Grammy Awards pour ‘Linger Awhile’ (Verve-Universal) s’est déclarée touchée par cet hommage français… tout en laissant sur leur faim ses fans qui eussent apprécié une courte prestation vocale (la jeune new-yorkaise de 23 ans venant de donner trois concerts en région parisienne voulait-elle ménager sa voix pour une émission télévisée le lendemain ?).

    Prix DJANGO REINHARDT du meilleur musicien français de l’année, la pianiste-compositrice Leïla OLIVESI ne s’est pas fait prier pour régaler le public des très nombreux professionnels du jazz présents avec deux compositions figurant sur son dernier album (‘ASTRAL’, Attention Fragile). Particulièrement appréciée fut ‘Missing CC Suite’, hommage aux accents ellingtoniens à Claude Carrière, un ami et ancien président de l’Académie disparu voici deux ans exactement. Leïla Olivesi devient ainsi la quatrième jazzwoman depuis 2014 à obtenir cette récompense suprême de l’Académie du Jazz (après Airelle Besson, Cecile McLorin Salvant, Sophie Alour).

 

    Diunna GREENLEAF, lauréate du Prix du BLUES (‘I Ain’t Playing’, Little Village), venue pour l’occasion de Houston, fit monter la tension par un mini-concert de trois chansons clôturant la soirée. Chanteuse généreuse, femme engagée, se passant désormais d’agent pour gérer sa carrière, la texane entonna ainsi avec conviction un tube d’une star du blues (Koko Taylor), ‘Never Trust A Man’.

 

    Il était déjà 22 heures, la cérémonie approchait les 3 heures. Le public avait eu droit à son lot de prestations instrumentales: le groupe de Dany DORIZ-Michel PASTRE (Prix du JAZZ CLASSIQUE), mettant l’ambiance sur des airs d’Illinois Jacquet et Lionel Hampton, le Quintet de Stéphane KERECKI (Prix du DISQUE FRANÇAIS) la grande classe, le tromboniste allemand Nils WOGRAM (Prix du JAZZ EUROPEEN) en duo avec le pianiste BOJAN Z (élégance et sobriété), la jeune formation, très mondiale, de Louis MATUTE (Prix EVIDENCE, nouvelle distinction pour les jeunes talents), un solo virtuose du pianiste espagnol Chano DOMINGUEZ et, délice pour les esthètes, en hommage à Jean-Louis Chautemps (1931-2022), le Quatuor de Saxophones version 2023 avec deux « historiques » de la formation de 1980 (Jacques di Donato et François Jeanneau) rejoints par Jean-Charles Richard et Richard Foy.


    Spécialement en verve pour cet ultime show, François LACHARME avait interviewé les lauréat(e)s présent(e)s, envoyé les vidéos des absents (dont Joshua Redman) et alterné souvenirs et anecdotes évoquant entre autres trois saxophonistes disparus, Marcel Zanini, Wayne Shorter et naturellement Jean-Louis Chautemps, prix Django Reinhardt 1965 (« s’il avait évolué dans les arts plastiques, il aurait été Marcel Duchamp »).

 

Les engagements du nouveau président

 

    L’heure était venue de tirer sa révérence et de présenter son successeur - élu par un bureau renouvelé de dix membres et féminisé (grâce à Nathalie PIOLE, France Musique, et Alice LECLERCQ, Jazz News) - Jean-Michel PROUST, saxophoniste et directeur artistique de festivals (Jazz au Phare à Ré, et Paris Guitar Festival à Montrouge).

 

    Après des remerciements appuyés à François LACHARME réélu à deux reprises, le cinquième président de l’histoire de l’Académie du Jazz fondée en 1955 (André Hodeir, Maurice Cullaz, Claude Carrière) s’est fixé trois objectifs pour les 5 ans à venir : la transmission, la vulgarisation et la glorification du jazz.

 

    « Le mot jazz, ne nous le cachons pas, a lancé le nouveau président, n’est plus très à la mode. Il n’exprime plus quelque chose de concret pour les nouvelles générations. L’Académie, forte de 60 membres, experts affûtés, va travailler sans relâche pour soutenir les musiciens de jazz de toutes générations, renforcer son engagement envers la diversité et l'inclusion dans notre genre musical, et à mettre en œuvre des stratégies visant à faire du jazz une partie encore plus importante de la vie culturelle de notre pays. »

 

Jean-Louis Lemarchand.
(Membre du bureau de l’Académie du Jazz)

 

 

 

 

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12 décembre 2022 1 12 /12 /décembre /2022 23:13

Une très belle soirée se tenait le 10 décembre au studio 104 de la Maison de la Radio (et de la Musique). Le contrebassiste Michel Benita présentait son quartette ‘Looking at Sounds’ (avec lequel il a enregistré pour ECM en 2019 un CD éponyme), et l’Orchestre National de Jazz donnait, en création ‘mondiale’, son nouveau répertoire ‘Frame by Frame’, inspiré par le rock progressif et la pop expérimentale : des musiques surgies à la toute fin des années 60 et au début des années 70.

MICHEL BENITA«LOOKING AT SOUNDS»
Matthieu Michel (bugle), Jozef Dumoulin (piano électrique, électronique), Michel Benita (contrebasse), Philippe ‘Pipon’ Garcia (batterie, électronique)

Paris, Maison de la Radio, studio 104, 10 décembre 2022, 19h30

Le groupe a joué pour nous une partie du répertoire de son disque. La tonalité générale est celle d’une musique mélancolique, mais sous-tendue par une véritable effervescence musicale : un jeu de batterie qui attise les tensions, que ce soit à mains nues, aux balais ou aux baguettes ; une partie de clavier très enveloppée d’effets électroniques qui métamorphosent en permanence l’habituelle sonorité de l’instrument ; un jeu de contrebasse qui engage, expose, indique et se déploie dans certaines séquences ; et en surplomb la sonorité, l’expressivité, la profonde musicalité du bugle. Bref tous les ingrédients d’un beau moment de musique, entre intensité et infinies nuances.

 

ORCHESTRE NATIONAL DE JAZZ «FRAME BY FRAME»

Frédéric Maurin (direction)

Quentin Coppalle (flûte, flûte alto, piccolo), Catherine Delaunay (clarinette), Jean-Michel Couchet (saxophones alto & soprano, clarinette basse), Julien Soro (saxophone ténor, clarinette), Fabien Norbert é Sylvain Bardiau (trompettes & bugles), Daniel Zimmermann & Jessica Simon (trombones), Mathilde Fèvre & Astrid Yamada (cors), Fanny Meteier (tuba), Frédérice Maurin (guitare), Bruno Ruder (piano électrique & synthétiseur), Stéphan Caracci (vibraphone, marimba, autres percussions, synthétiseur), Sarah Murcia (contrebasse, voix, synthétiseur), Raphaël Koerner (batterie)

Airelle Besson, Sylvaine Hélary, Sarah Murcia, Frédéric Maurin (arrangements)
Paris, Maison de la Radio, studio 104, 10 décembre 2022, 20h50

 

Les musiques sont empruntées aux groupes King Crimson (4 titres), Henry Cow, Genesis et Pink Floyd. Pour l’amateur chenu que je suis, bercé de jazz et de musique classique depuis l’enfance, qui entre 1967 et le milieu des années 70 ne possédait, côté rock et pop expérimentale, que des disques de ces groupes (sauf Genesis, que je trouvais trop ‘pompier’ ; et je n’avais pas de disques de Yes, qui ne figure pas à ce programme, pour la même raison). Et j’avais de surcroît une passion pour Soft Machine : pour moi donc ce programme est en lui-même une promesse. Exaucée au-delà de mes attentes, par la qualité des arrangements (l’apport des cuivres, et notamment des cors, qui donnent à ces musiques une couleur renouvelée), par les formes très libres, par la verve des solistes, et l’engagement de tout l’orchestre dans cette aventure hors-norme. L’une des principales réussite des arrangements est précisément d’avoir su restituer l’expressivité massive et appuyée des certains des thèmes tout en évitant le pompiérisme auquel a parfois succombé des courants du rock qui affichaient de grandes ambitions musicales. Pur plaisir donc, pour le mélomane jazzophile (mais pas que….). Vérification pour cette partie du concert sur France Musique le 7 janvier 2023, dans l’émission ‘Jazz Club’. Une bonne partie du programme de l’ONJ y sera diffusée. Quant au groupe de Michel Benita, il sera diffusé ultérieurement sur France Musique.

Xavier Prévost

.

L’ONJ donnera à nouveau ce programme le 11 janvier à Nantes (Pannonica, Salle Paul Fort), le 10 février au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, et le 7 mars à Paris, Théâtre du Châtelet (Festival ‘Le Châtelet fait son jazz’)

 

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13 septembre 2022 2 13 /09 /septembre /2022 19:39

 Quand Godard engageait Solal…

 

    Sur les conseils de Jean-Pierre Melville, Jean-Luc Godard confia la bande-son d’A bout de souffle en 1959 à un jeune compositeur (même s’il était son aîné de quatre ans), Martial Solal.

 

    La musique contribua largement au succès de ce film vite devenu culte et monument de la Nouvelle vague signé d’un réalisateur qui restera jusqu’à ses dernières œuvres un artiste marginal.

   

Jean-Luc Godard, disparu ce 13 septembre dans sa terre natale helvétique à 91 ans, ne fera pourtant pas à nouveau appel à Martial Solal. Pour le pianiste, qui vient de fêter ses 95 ans, A bout de souffle marquera une étape déterminante dans sa carrière : « C’est comme si j’avais gagné au loto.Ma musique était peut être singulière, elle a correspondu au film et d’autres propositions m’ont été faites. »


    Martial Solal eut ainsi l’occasion d’écrire la musique de Léon Morin prêtre (Jean Pierre Melville,1961) et Échappement libre (Jean Becker,1964), deux longs métrages qui mettent en vedette le héros d’A bout de souffle, Jean-Paul Belmondo.

 

Jean Louis Lemarchand.

 

©photo X. (D.R.)

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5 mars 2022 6 05 /03 /mars /2022 17:29

Peace ! En choisissant de jouer avec le pianiste Mario Canonge cette composition d’Horace Silver, le saxophoniste Thomas de Pourquery, tout juste couronné du prix Django Reinhardt 2021 de l’Académie du Jazz, a clairement affiché ce 3 mars au soir au Pan Piper (75011) devant la communauté du jazz réunie à cette occasion sa solidarité avec le peuple ukrainien victime de l’invasion militaire russe. Ce message humaniste au huitième jour de la guerre prit aussi la forme d’une brève déclaration en faveur de la liberté émise par un artiste atypique « tout étonné d’être là » et proposant, selon ses propres termes « une musique chelou ».

L’autre temps fort de cette cérémonie fut la lecture du message d’un autre lauréat du plus prestigieux prix de cette association fondée en 1954, Martial Solal, élu 1955 (diplôme remis alors par Jean Cocteau). Le pianiste a décroché le Grand Prix de l’Académie du Jazz (meilleur disque de l’année) pour « Coming Yesterday-Live at Salle Gaveau 2019 » (Challenge/DistrArt Musique), son tout dernier et ultime concert à 91 printemps.


« Il me faut tout de même vous dire combien cette récompense me touche, écrit le compositeur interprète dans ce texte lu par François Lacharme, président de l’Académie. Elle est la preuve que j’ai fait correctement mon travail, un travail difficile, un métier de passion mais aussi de compétition, d’embûches, de critiques, un métier que j’ai commencé dans les pires conditions avant de le terminer à Gaveau, peut-être la plus belle scène pour les pianistes, et qui se conclut par un trophée ô combien enviable, le Grand prix de notre académie ».

Diverses prestations musicales ont rythmé cette soirée, assurées notamment par Stéphane Belmondo au bugle (prix du disque français) dans un duo avec le guitariste Sylvain Luc, Laurent Mignard dans une formation réduite de son Duke Orchestra (prix du jazz classique) où brillèrent la clarinettiste Aurélie Tropez et une découverte pour beaucoup, l’harmoniciste Rachelle Plas, ou encore le trompettiste-bugliste suisse Matthieu Michel (prix du musicien européen) dans une version sensible de La Javanaise.

La surprise était aussi au rendez-vous sur scène avec un joueur de cymbalum, Marius Preda, artiste roumain installé en Californie et professant aux Pays-Bas qui présenta deux œuvres d’Oscar Peterson et Charles Mingus. Quelques notes de musique aussi dans les vidéos envoyées par les lauréat(e)s absentes sur scène : la chanteuse Veronica Swift (prix du Jazz Vocal) -promise, qui sait, à la renommée de la plateforme de messagerie bancaire éponyme- captée au Blue Note de New-York ou encore Robert Finley, vétéran sexagénaire couronné pour son troisième album (prix soul) avec un solo a cappella.

Séquence émotion et patrimoine enfin en deux temps : le prix du Livre décerné à Ludovic Florin pour une biographie de Chick Corea, disparu l’an passé et un hommage rendu par François Lacharme à son prédécesseur décédé en février 2021, Claude Carrière. Chacun pourra à ce sujet lire le texte touchant, instructif et drôle signé de son complice d’un quart de siècle à Jazz Club, Jean Delmas, et disponible sur le site de l’Académie du Jazz.

Gardienne des valeurs du jazz, l’Académie se veut à l’écoute des tendances actuelles. Un nouveau prix, baptisé Evidence, va enrichir prochainement le palmarès, a-t-il été annoncé. Il aura pour vocation de récompenser un album français ou étranger d’un(e) artiste ou d’un groupe en développement, qui se singularise par sa charge créative, sa qualité d’exécution, sa musicalité et de sortir une « pépite » de l’anonymat .

 

Jean-Louis Lemarchand (membre de l’Académie du Jazz).

 


 


 

(1)    Le prix Django Reinhardt bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas avec une allocation de trois mille euros.
(2)    Le lecteur pourra retrouver sur ce même site la chronique de l’album de Martial Solal et un entretien avec Lionel Belmondo, co-leader du Belmondo quintet.
(3)    L’intégralité du message de Martial Solal est disponible sur la page Facebook de l’Académie du Jazz.

 

©photo Philippe Marchin & Jean-Louis Lemarchand.

 

 

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5 mars 2022 6 05 /03 /mars /2022 14:59

Mardi 8 mars, 14h, à l'Hôtel Drouot, Vente aux enchères d'œuvres graphiques d'ANDRÉ FRANCIS

117 lots. Exposition le lundi 7 mars de 11h à 18h, et le mardi 8 mars de 11h à 12h. Magnin-Wedry commissaires-priseurs

https://www.mw-encheres.com/lot/121653/17391890?offset=50

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18 décembre 2021 6 18 /12 /décembre /2021 15:44

Grand Prix Jazz

Edward Perraud « Hors Temps » (Label Bleu / l'autre distribution)

 

Grand Prix Blues & Soul

Cedric Burnside : "I Be Trying" (Single Lock/Modulor)

 

Prix in honorem Jazz, Blues & Soul

Bruce Iglauer, fondateur d'Alligator, le label indépendant qui porte haut les couleurs du blues depuis 50 ans, à l'occasion de la parution de "50 Years of Genuine Houserockin' Music" (Alligator/Socadisc)

 

Coups de cœur Jazz

Airelle Besson « Try » (Papillon Jaune / l'autre distribution)

Vijay Iyer-Linda May Han Oh-Tyshawn Sorey « Uneasy » (ECM / Universal)

Samara Joy « Samara Joy » (Whirlwind Recordings / Bertus )

Vincent Lê Quang « Everlasting » (La Buissonne / PIAS)

Pierrick Pédron « Fifty-Fifty » (Gazebo / l'autre distribution)

Edward Perraud « Hors Temps » (Label Bleu / l'autre distribution)

Léon Phal « Dust to Stars » (Kyudo Records / l'autre distribution)

Veronica Swift « This Bitter Earth » (Mack Avenue / PIAS)

Umlaut Big Band « Mary’s Ideas » (Umlaut Records / l'autre distribution)

Louis Winsberg Trio « Temps réel » (Gemini Records / Absilone)

 

Coups de cœur Blues & Soul

Cedric Burnside : "I Be Trying" (Single Lock / Modulor)

Eddie 9V : "Little Black Flies" (Ruf / Socadisc)

Robert Finley : "Sharecropper's Son" (Easy Eye Sound / Bertus)

 

Ont participé aux votes

Commission Blues & Soul

Joe Farmer, Stéphane Koechlin, Jacques Périn, Jean-Michel Proust & Nicolas Teurnier

Commission Jazz

Philippe Carles, Alex Dutilh, Alice Leclercq, Arnaud Merlin, Nathalie Piolé, Xavier Prévost, Jean-Michel Proust & Daniel Yvinek

.

 

Sur le site de l'Académie Charles Cros, le palmarès Jazz, Blues & Soul 2021, avec présentation des disques par les membres du groupe Jazz, Blues & Soul

http://www.charlescros.org/Palmares-2021

http://www.charlescros.org/Selection-Jazz-Blues-Soul-2021 

http://www.charlescros.org/Selection-Jazz-Blues-Soul-2021

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16 décembre 2021 4 16 /12 /décembre /2021 09:36

Vendredi 17 décembre, à 18h, dans Open Jazz sur France Musique

PALMARÈS Jazz, Blues et Soul 2021 de l'ACADÉMIE CHARLES CROS

Les Coups de Cœur Jazz, Blues et Soul, ainsi que les Grands Prix, et le Prix in honorem, décernés dans ces catégories, seront proclamés le vendredi 17 décembre à 18h, sur France Musique, dans l'émission Open Jazz d'Alex Dutilh https://www.francemusique.fr/emissions/open-jazz/academie-charles-cros-les-coups-de-coeur-jazz-et-blues-2021

10 Coups de cœur Jazz, 3 Coups de cœur Blues & Soul, parmi lequels ont été choisis un Grand Prix Jazz et un Grand Prix Blues & Soul.

Et aussi un Prix in honorem, décerné cette année au fondateur d'un label indépendant

 

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9 décembre 2021 4 09 /12 /décembre /2021 18:18

Avec un peu d’avance sur le calendrier, le Sunset engagera ce 17 décembre les festivités de son 40 ème anniversaire avec une programmation ouverte et diverse, signature de la ligne artistique du club de la Rue des Lombards, devenue au fil des ans l’équivalent parisien de la 52 ème rue de New York à la belle époque.

La date de naissance exacte de ce temple du jazz reste inconnue mais c’était bien en 1982, assurent Stéphane Portet, actuel « boss » du club, et son père, le fondateur, Jean-Marc. Pianiste renommé, spécialement apprécié des vocalistes, Olivier Hutman, fut l’un des premiers à se produire au Sunset, alors réputé pour promouvoir le jazz-rock et la fusion.
 
Avec l’arrivée en 1993 à la direction artistique de Stéphane Portet, l’offre musicale s’élargit à tous les courants du jazz, désormais proposés sur deux scènes à la même adresse (60, rue des Lombards) Aujourd’hui, ce sont plus de 750 concerts qui sont programmés par an pour une fréquentation  évaluée à plus de 60.000 passionnés.

 

Quand on l’interroge, Stéphane Portet cite d’entrée de jeu Didier Lockwood (1956-2018) comme « le musicien qui a le plus marqué l’histoire du club », tenant la scène jusqu’à un mois d’affilée dans des formations et des styles différents. Mais le Sunset-Sunside tire aussi sa fierté de consacrer 80 % de sa programmation à des artistes français. Des jazz(wo)men qui seront à l’affiche dès le 17 décembre pour souffler avec anticipation les 40 bougies du club que ce soit des habitués des lieux (les frères Belmondo, Aldo Romano, Géraldine Laurent, Pierrick Pedron, Laurent de Wilde…) ou des nouvelles voix du jazz vocal (Camille Bertault, Cécile Recchia, Estelle Perrault…), aux côtés de confrères européens (Stefano di Battista, Giovanni Mirabassi) ou américains (Eddie Henderson, Jorge Rossy, Leon Parker…).

Le Sunset-Sunside, qui a comme beaucoup de clubs subi le choc du Covid 19 (une année de fermeture), se prépare à fêter comme il se doit ses 40 ans en 2022 avec un concert au voisin Théâtre du Châtelet (le 28 janvier) proposant quelques pointures : David El Malek, Etienne MBappé, Rhoda Scott et son Lady All stars, Jacky Terrasson, Jean-Jacques Milteau, Yaron Herman, Sylvain Luc et Stéphane Belmondo.

 

Jean-Louis Lemarchand

 

Sunset


©shot Jean-Baptiste Millot

 

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