Jour 3
/image%2F1365231%2F20250617%2Fob_c12c87_coutances-tables.jpg)
Pas fatigués du tout par ces deux premiers jours et, au contraire gonflés à bloc, nous étions décidés à aller explorer de nouveau territoires de jazz au cours de cette ultime journée.
Toujours la même ambiance sympa sous un soleil clément. Des sourires aux coins de toutes les lèvres et des fanfares de rue pour fond sonore.
/image%2F1365231%2F20250617%2Fob_16da43_fanfare.jpg)
Direction le théâtre pour y découvrir une création inédite.
Robinson Khoury « Quatuor demi-lune »
Robinson Khoury (tb), Eve Risser (p),Lina Bellaîd (cello), Simon Drappier (cb)
Tout juste auréolé de son prix Django 025 décerné oar l’Académie du jazz, le tromboniste Robinson Khoury, artiste en résidence à Coutances venait présenter sa nouvelle création avec le quatuor demi-lune.
Avec un instrumentarium original mêlant le trombone et les cordes, Robinson Khoury laissait place à une forme de musique chambriste et intimiste puisant dans Arvo Pärt, Purcell ou encore Steve Reich. En évitant les eceuils d’un musique trop intimiste, le tromboniste laissait une grande place au groove dans une forme de syncretisme où il faisait chanter les instruments, varier les textures sonores et s’amusait à modifier les reliefs d’une musique qui n’en manque pas. Mention spéciale pour la violoncelliste Lina Bellaid que nous découvrions à cette occasion. La perle rare.
Cette musique-là est une vraie création sous le charme de laquelle on tombe sans aucune retenue. Et puisqu’il s’agit aussi de métissage où les influences que nous citions, dansent parfois avec une musique plus orientale, Robinson Khoury nous rappelait qu’au-delà de la musique, un vrai drame humaine se déroulait de l’autre côté de la méditerranée et dédiait cette création aux victimes de la guerre.
/image%2F1365231%2F20250617%2Fob_b035b1_robinson.jpg)
Le temps de prendre un nouveau bain de foule et c’est vers le cinéma que nous nous dirigions pour aller écouter le trio Yom Ceccaldi
Yom-Ceccaldi : « le rythme du silence »
Yom (cl), Théo Ceccaldi (vl), Valentin Ceccaldi (cello)
Ce projet déjà présent à Paris est un véritable voyage spirituel. Pour ce concert, les trois musiciens décidaient d’enchaîner sans interruption la totalité des morceaux pour un concert d’une heure environ.
Il y a dans cette musique une force incroyable. Une puissance d’expression qui invite à la réflexion intérieure, à la déambulation introspective. Elle passe par des moments de très grande zenitude autant que par une expression torrentielle, comme si on explorait non pas le rythme du silence mais celui de l’eau.
Un moment purement magique de communion entre les musiciens et le public dans un instant de recueillement musical.
/image%2F1365231%2F20250617%2Fob_c3b3fd_yom.jpg)
Là encore : étoilé.
Et voilà, notre édition de JSLP touchait à sa fin. Denis Lebas, le patron du festival nous confiait au micro sa sa satisfaction de voir ce festival battre son plein avec des taux de remplissage exceptionnels, un public ravi et une programmation de très grande qualité.
Décidemment, un gros crush pour JSLP et l’envie déjà d’être à l’année prochaine ;