Studio SEXTAN, Malakoff (92240), mars 2025, avec :
Leïla Olivesi (piano, composition, direction), Baptiste Herbin (saxophone alto), Jean-Charles Richard (saxophones baryton et soprano), Adrien Sanchez (saxophones ténor et alto), Olga Amelchenko (saxophone alto), Quentin Ghomari (trompette et bugle), Manu Codjia (guitare), Yoni Zelnik (contrebasse), Donald Kontomanou (batterie), Camille Bertault (voix), Poetic Birds (ensemble vocal).
Attention Fragile/L’autre distribution.
À paraître le 17 octobre.
Concert prévu le 23 octobre au BAL BLOMET (75015). au titre des Concerts du Jeudi Jazz Magazine.
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Les talents de Leïla Olivesi n’ont pas échappé à l’Académie du Jazz qui lui a décerné en 2022 sa récompense suprême, le Prix Django REINHARDT, destiné à l’artiste de l’année. Une pianiste qui a pris sa place parmi les compositrices de l’histoire du jazz, aux côtés de Mary Lou Williams ou encore Carla Bley. Son modèle demeure Duke Ellington qui « écrivait ses partitions spécialement pour ses musiciens qu’il connaissait parfaitement », une démarche qu’elle a adoptée (Jazz Magazine Octobre 2025). Un hommage lui est rendu dans son dernier album « African Rhapsody » avec l’une de ses œuvres les plus délicates, « Little African Flower ».
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Pour le reste de ce disque, c’est bien Leïla Olivesi qui tient la plume et insuffle son esprit créateur à une formation d’artistes fidèles auxquels se sont joints les voix de Camille Bertault (qui n’est plus à présenter) et d’un groupe de douze interprètes, les Poetic Birds.
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Nous sommes conviés à un périple planétaire, de l’Afrique à la Corse (un rappel de ses racines familiales en Mauritanie, Algérie, Maroc, Corse) à New-York, en passant par une évocation de Wayne Shorter et un hommage à sa mère, poétesse.
Pertinence des solistes, richesse des ensembles, nous voici face à une œuvre marquante, pleine de lyrisme et de swing. Un vrai régal.
Jean-Louis Lemarchand.
PS : Leïla Olivesi a choisi de ne diffuser qu’une partie de chacun de ses albums sur les plateformes numériques : 5/11 titres de la Suite Andamane, 5/12 titres d’Astral, 5/11 pour African Rhapsody. Ainsi, souligne-t-elle dans un éditorial de la revue Grands Formats (www.grandsformats.com) « les auditeurs réellement intéressés ou curieux de cette musique trouvent intérêt à télécharger l’album numérique complet sur le site de l’artiste ou acheter le disque. Et pour ceux qui ne font que passer, 5 titres sont largement suffisants pour goûter à un univers musical. »

