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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 07:53

 

Auteur de nombreux ouvrages consacrés au jazz, Jean-Pierre Moussaron, professeur émérite de Littérature française à l’université Michel-de-Montaigne (Bordeaux 3), est décédé le 2 octobre des suites d’une longue maladie, apprend-on auprès de son éditeur, Joël Mettay (Alter Ego Editions).

Agrégé de Lettres Classiques, Jean-Pierre Moussaron fut de 1989 à 1995,  directeur de programme au Collège International de Philosophie (CIPh) et a dirigé à Bordeaux le séminaire « Art et Représentation » qui relevait dudit Collège, sous le patronage de Jacques Derrida, Michel Deguy et Philipppe Lacoue-Labarthe. A ce titre, il laisse comme ouvrages, « La poésie comme avenir »(Le Griffon d’argile,1992 et « Limites des Beaux-Arts »(Editions Galilée).

Dans le domaine du jazz, collaborateur de Jazz Magazine, du Dictionnaire du Jazz et membre du comité de rédaction de la revue L’art du jazz, Jean-Pierre Moussaron est l’auteur de deux livres marquants: Feu le free ? et autres écrits sur le jazz (Belin, coll. ”L’Extrême Contemporain”, 1990) et L’Amour du jazz (Galilée, coll. ”Débats”, 2009).

Son dernier ouvrage « Les blessures du désir, Pulsions et Puissances en jazz » vient de paraître, il y a quelques jours, aux éditions Alter Ego. Dans ce livre, Jean-Pierre Moussaron dresse le portrait de musiciens qui ont, selon ses termes, ouvert en lui «une blessure », en concert ou à l’écoute d’un disque. Parmi les artistes traités, figurent ainsi Chet Baker, Shirley Horn, Von Freeman, Bernard Lubat, Abbey Lincoln, Sonny Rollins. Ce choix de musiciens, précise-t-il en liminaire, « est entièrement subjectif mais nécessaire , dont la cause n’est fondée sur rien d’autre que lui-même, opérant dans ce qu’il faut appeler le vaste univers-ou « multivers »du jazz. »

Jean-Louis Lemarchand

 

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