ANNE QUILLIER 6tet « Dusty Shelters » Label Pince Oreilles / Inouïe Distribution
Aurélien Joly (trompette), Pierre Horckmans (clarinettes), Grégory Sallet (saxophones), Michel Molines (contrebasse), Guillaume Bertrand (batterie), Anne Quillier (piano, piano électrique, composition)
Deuxième disque en sextette de la pianiste lyonnaise, et confirmation de son talent de compositrice autant que de chef de bande. La musique est très élaborée, avec un grand sens de la forme et des couleurs, et un art accompli d'intégrer les solistes dans un un flux captivant. Une vraie réussite, assurément.
Xavier Prévost
Géraldine Laurent-Paul Lay, Duc des Lombards (75001) 2 février.
Deux prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz qui dialoguent, complices. Au menu, des thèmes issus du dernier album de la saxophoniste, At Work, et des compositions du pianiste. Une première sur scène pleine de promesses. Atmosphère aérienne, un petit air de la West Coast, des envolées lyriques. Affaire à suivre de près.
Jean-Louis Lemarchand
Vadim Nselovski : " Get up and go"
Jazz Famlily 2017
Vadim Neselosvski (p), Ronen Itzik (dms, percus), Dan Loomis (cb), Sara Serpa ( vc)
Maginifique découverte que celle de ce pianiste
Rien d'étonnant à ce que le jeune homme ait été appelé en 2014 pour rejoindre la formation de Gary Burton en tant que pianiste, compositeur et arrangeur et apr!ès avoir joué avec les plus grands jazzmen américains. Car le pianiste urkrainien a toutes ces qualités et bien d'autres encore. Improvisateur de génie, rythmicien exceptionnel, Vadim Neselovski nous entraîne avec des compositions magnifiques d'un bout à l'autre de ce très très grand album entre classique et jazz fougueux débordant de vie. A découvrir absolument.
Jean-Marc Gelin
Mihàly Dresch Quartet with Chris Potter- Zea-(BMC)
Saxophoniste (ténor et soprano) hongrois, Mihàly Dresch joue également d’un instrument de sa propre facture, le fuhun, sorte de flute dotée de clés de saxophone. Dans le même registre, son groupe, sans piano, comprend un joueur de cymbalum, renforçant une rythmique classique (basse-batterie). Figure centrale de la scène de Budapest, développant un son vigoureux et tranchant, Dresch a invité Chris Potter (ténor et clarinette basse). Un échange euro-américain qui séduit par sa force originale.
Jean-Louis Lemarchand











On ne fera pas l’injure aux lecteurs des DNJ en leur présentant Richard Galliano. L’accordéoniste méridional est devenu une figure majeure de la scène musicale depuis près de trois décennies. Sa renommée tient à son talent d’instrumentiste allié à des qualités rythmique et mélodique mis au service d’un répertoire sans frontières. Ces différentes facettes peuvent être appréciées à leur juste valeur dans une compilation réalisée par les disques Milan portant sur près de trente ans de travail avec la maison dirigée par Emmanuel Chambredon. Un parcours qui s’entame en 1986 avec celui qui inspira Galliano en lui conseillant de « dépoussiérer » l’accordéon, à l’instar de ce qu’il fit avec le bandonéon, l’argentin Astor Piazzolla. Au fil des plages, on retrouve l’accordéoniste dans toutes ses configurations (petite formation, grand orchestre) et sous tous les cieux (Europe, Etats-Unis, Amérique Latine), échangeant aussi bien avec un collègue brésilien (Dominguinhos) qu’avec des tenants purs et durs du jazz (Charlie Haden, Gonzalo Rubalcaba). Les titres qui ont assuré son succès populaire sont évidemment présents, Libertango, Oblivion, Tango pour Claude (Nougaro) côtoyant des œuvres plus rarement entendues comme cet Opale Concerto et ces chansons d’Edith Piaf (La foule, L’hymne à l’amour et –cela va de soi- L’accordéoniste) magnifiées en duo avec le guitariste Sylvain Luc. Voilà un coffret de deux albums qui remplit parfaitement sa mission en proposant un artiste aux multiples talents, jamais à court d’idées ni d’aventures musicales.
