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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 18:33

Le saxophoniste et compositeur américain David S. Ware nous a quitté le 18 octobre 2012  des suites d'une longue maladie des reins.

Il était connu pour avoir été le saxophoniste de Cecil Taylor et avoir mené un quartet inoubliable en compagnie du noyau dur "William Parker et Matthew Shipp" pendant 20 ans. Il était reconnu  grand maitre du saxophone.

Après une transplantation d'un rein - dont un fan lui avait le don , il réapparait usé sur scène et signe quelques disques chez AUM Fidelity. Il était agé de 62 ans.

david_S_ware_ok.jpg

 

J'avais eu la chance de l'interviewer à Paris alors qu'il était en résidence pour son projet "Strings". C'était un moment bouleversant que de rencontrer cet artiste mystique, sincère et dévoué à son art.

 

Le jeune contrebassiste et batteur Géraud Portal avait eu la chance de passer six mois à ses côtés alors qu'il était adolescent. Il nous a appris la triste nouvelle: "David S. Ware nous a quitté cette nuit. Pensées d'amour".

 

Pensées émues, David. Que les Deva t'accompagnent et veillent sur toi dans ce nouveau voyage.

JG

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 23:23

exposition-django-reinhardt-le-swing-de-paris-cite-copie-1.jpg

Django, reconnu par son seul prénom, comme Miles ou Ella, valait bien un hommage de Paris, la ville qui l’a inspiré tout au long de sa (trop brève) carrière : à peine deux décennies séparent le premier concert du quintette du Hot Club de France en décembre 1934 du dernier enregistrement en studio avec un certain Martial Solal au piano, au printemps 1953.

La Cité de la Musique remplit parfaitement sa mission avec «  Django Reinhardt, Swing de Paris », exposition richement documentée, regorgeant d’inédits, sur la vie du guitariste manouche (1910-1953).

Commissaire de l’exposition, Vincent Bessières, auquel on devait l’exposition « We Want Miles » en ce même lieu, a fait le choix d’illustrer « un trajet social ». Jean Cocteau en 1947 avait salué cette évolution dans une lettre à Django : « Toute la merveilleuse poésie des voleurs d’enfants, des tireuses de cartes et du cheval blanc qui rêve attaché au bord de la route, vous escortait à votre départ. Transformer une roulotte en voiture grand sport n‘est pas le moindre de vos tours ».

 django-1.jpg

A la Cité de la Musique, le visiteur est ainsi invité à suivre ce parcours de Jean (pour l’état-civil) dénommé Django ( je réveille en langue manouche) fils de Jean-Baptiste Reinhardt (musicien) et de Laurence (une acrobate mais l’extrait de naissance donne comme profession ménagère) né dans une roulotte en Belgique le 23 janvier 1910.  Son enfance sur la route et dans « la zone »- terrains au-delà des fortifications de Paris, ses débuts dans des orchestres de bal musette, l’incendie en 28 de sa roulotte qui conduit à la perte de deux doigts de la main gauche, la découverte du jazz sur la Côte d’Azur (grâce au peintre Emile Savitry, qui signe également les deux photos ci-contre, de 1933), la rencontre fortuite et décisive de Stéphane Grappelli, la création du quintette du Hot Club de France, le succès énorme sous l’Occupation (Nuages), l’aventure (inachevée) aux Etats-Unis avec Duke Ellington, le rebond de Saint-Germain-des-Prés aux accents du Be-Bop, pour finir avec les parties de pêche et de peinture à Samois-sur-Seine où il expire le 16 mai 1953.

 

django-2.jpg

Toutes les grandes étapes de la vie  de Django sont abondamment traitées avec moult documents provenant de collections privées et aussi du fonds Charles Delaunay (disponible à la BNF) présentées dans des vitrines : des photos (on entame l’expo avec Django et sa famille en 1920 et on l’achève avec le guitariste en tournée en 1952 avec Line Renaud), des lettres (une maison de disque jugeant « astronomiques » les prétentions financières du quintette du Hot-Club), des contrats, des affiches, des programmes de concerts, des disques, des articles de presse (Paris-Match de 1950 qui titre « Ce gitan infirme est un des rois du jazz ») et même le registre d’admission de l’hôpital Lariboisière le 22 novembre 1928 pour « brûlures »…

L’attention se porte plus spécialement sur les lettres et cartes postales manuscrites de Django qui avait appris à écrire avec Stéphane Grappelli, et sur ses tableaux, œuvres colorées et naïves. Tout au long de ce parcours, le visiteur peut à loisir écouter la musique de Django dès ses premiers enregistrements de 1928 (sous le nom de Jiango Renard !) avec des casques ou dans des cabines sonorisées. Il peut également visionner les rares documents filmés avec Django dont un extrait de « La Route du bonheur »(1952) qui reprend tous les clichés sur les manouches mais offre quelques gros plans sur les mains du génial guitariste.

« Django Reinhardt, Swing de Paris » présente le grand intérêt de ne pas se limiter à la seule carrière stricto sensu du jazzman français le plus célèbre à ce jour et d’ouvrir le champ d’investigation à l’environnement sociétal et culturel : la culture manouche, les bals musette, la vie de la scène parisienne du jazz  dès les années 30, évoquant notamment l’activité des jazzmen sous l’Occupation allemande …

Jean-Louis Lemarchand

 

Django Reinhardt, Swing de Paris, du 6 octobre au 23 janvier 2013. Cité de la Musique. 75019 . www.cidelamusique.fr/django. Catalogue de l’exposition. Michel Dregni et Vincent Bessières. 224 pages. 250 documents. Editions Textuel.39 euros. Musique : le CD de l’expo et le coffret collector 5 CD chez Le Chant du Monde/Harmonia Mundi.

 

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 07:53

 

Auteur de nombreux ouvrages consacrés au jazz, Jean-Pierre Moussaron, professeur émérite de Littérature française à l’université Michel-de-Montaigne (Bordeaux 3), est décédé le 2 octobre des suites d’une longue maladie, apprend-on auprès de son éditeur, Joël Mettay (Alter Ego Editions).

Agrégé de Lettres Classiques, Jean-Pierre Moussaron fut de 1989 à 1995,  directeur de programme au Collège International de Philosophie (CIPh) et a dirigé à Bordeaux le séminaire « Art et Représentation » qui relevait dudit Collège, sous le patronage de Jacques Derrida, Michel Deguy et Philipppe Lacoue-Labarthe. A ce titre, il laisse comme ouvrages, « La poésie comme avenir »(Le Griffon d’argile,1992 et « Limites des Beaux-Arts »(Editions Galilée).

Dans le domaine du jazz, collaborateur de Jazz Magazine, du Dictionnaire du Jazz et membre du comité de rédaction de la revue L’art du jazz, Jean-Pierre Moussaron est l’auteur de deux livres marquants: Feu le free ? et autres écrits sur le jazz (Belin, coll. ”L’Extrême Contemporain”, 1990) et L’Amour du jazz (Galilée, coll. ”Débats”, 2009).

Son dernier ouvrage « Les blessures du désir, Pulsions et Puissances en jazz » vient de paraître, il y a quelques jours, aux éditions Alter Ego. Dans ce livre, Jean-Pierre Moussaron dresse le portrait de musiciens qui ont, selon ses termes, ouvert en lui «une blessure », en concert ou à l’écoute d’un disque. Parmi les artistes traités, figurent ainsi Chet Baker, Shirley Horn, Von Freeman, Bernard Lubat, Abbey Lincoln, Sonny Rollins. Ce choix de musiciens, précise-t-il en liminaire, « est entièrement subjectif mais nécessaire , dont la cause n’est fondée sur rien d’autre que lui-même, opérant dans ce qu’il faut appeler le vaste univers-ou « multivers »du jazz. »

Jean-Louis Lemarchand

 

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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 11:56


Assurément Francois Hollande aime Marciac. Le candidat a la primaire socialiste était a la 34 eme édition de JiM. Le président élu est revenu le 28 juillet. Un programme bien rempli: visite du collège pour une master class du parrain historique (il a sa statue ici) Wynton Marsalis, écoute d'un jeune groupe de marciacais, le Nô Name sextet et en soirée (jusqu'à 23 h) concerts sous le chapiteau (alors en compagnie de Valérie Trierweiler) avec Esperanza Spalding et Joshua Redman. Sur le livre d'or du festival présidé par son fondateur, Jean-Louis Guilhaumon, maire de ce village de 1300 âmes, le président a écrit: "je souhaite revenir régulièrement ne serait-ce que pour le plaisir".

 

Holland-et-marsalis.jpg

Wynton Marsalis et François Holland - Photo Laurent Blevennec

Jean-Louis Lemarchand

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 20:43

Un portrait du jazzman Thelonious Monk

par le pianiste Laurent de Wilde

Sur ARTE dans Die Nacht/La Nuit

Mardi 26 octobre autour de minuit

 

Le pianiste de jazz français Laurent de Wilde aime et connaît bien la musique et la vie de l’un de ses maîtres : Thelonious Monk. Die Nacht / La Nuit s’est intéressé à la biographie qu’il lui a consacrée et propose un portrait croisé, où le biographe, à la lumière de celui qu’il évoque, dévoile sa propre personnalité.

 

Tout au long de l’émission, de Wilde lit des passages de sa biographie. Puis il se met au piano, et se livre à des démonstrations musicales qui nous éclairent sur la singularité et la modernité des compositions de Monk. Une leçon de musique exceptionnelle façonDie Nacht où se dessine petit à petit la figure du maître Thelonious tout autant que celle de Laurent de Wilde. Pour l’émission, Laurent de Wilde et Paul Ouazan ont décidé de s’enfermer dans un studio pendant une semaine, et de préparer ensemble ce double portrait musical. L’émission s’est d’ailleurs construite à l’image d’un morceau de Thelonious : improvisation, hasard, surprise, rencontre, et conjonction des univers artistiques…

 

DIE NACHT / LA NUIT

Monk par de Wilde, de Wilde par Monk

Une émission de Paul Ouazan

(2010, 52mn)

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 08:57

 

Le Jazz

Exposition du 30/9 au 23/10
Peintures, photographies

 

L’Espace Carpeaux de Courbevoie reste fidèle à sa tradition musicale, et du Cabaret, et présente une exposition sur le thème du Jazz : photographies des plus grandes légendes, peinture, diversité des techniques…Trois artistes plasticiens célèbrent à leur manière les plus grands jazzmen. Venez les découvrir à l’Espace Carpeaux du 30 septembre au 23 octobre inclus.

 

FlyerCarpeaux

 

 

Frédéric Khan :

Ses œuvres figurent déjà dans plusieurs collections d’art contemporain. Il rend hommage au Jazz à travers une alchimie subtile des couleurs, gestuelle spontanée, fouetté virtuose du pinceau, flouté de l’aérographe, richesses des matières et des idées, diversité des techniques. Son œuvre éveille en nous une résonance entre souvenir et avenir, passé, présent et futur, d’une moderne actualité.

 

Nicolas Hérault:

« Les gris de Glenn »

Fondation Taylor

Prix Eddy Rugale Michaïlov 2009

La beauté de la matière triturée, presque pétrie séduit tout d’abord et puis il y a la palette aux accords nés dans l’harmonie éclairée d’une lumière stimulante ou exultante entre ombre et clarté, pour un clin d’œil à la musique de Glenn Gould.

 

Patrick Audoux(L'Oeil des DNJ)

Pour tous les amoureux du jazz... Il tourne son objectif vers les musiciens et artistes le plus souvent durant les concerts. Ses photos sont visibles sur le site du collectif vues sur scènes, dont il est membre fondateur, et régulièrement publiées sur le website citizenjazz.com et bien d’autres supports papiers.

 

Du 30/9 au 23/10/10 - Entrée libre du mardi au samedi de 14h à 19h.

 Espace Carpeaux 15 Bd Aristide Briand 92400 Courbevoie

 

Patrick Audoux : photographies,

Frédéric Kahn et Nicolas Hér ault : peintures

 

jazz.jpg

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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 14:30

 

Aux Dernières Nouvelles du Jazz, nous souhaitions rendre hommage à cette grande chanteuse de jazz qu'était Abbey Lincoln. Pour cela, nous vous proposons de la retrouver, chanteuse vivante, lors d'un magnifique concert impromptu enregistré en 1967 à la Maison de la Radio, avec un quintet de circonstances composé de Max Roach, Johnny Griffin, Maurice Vander et Gilbert Rovère.

 

 

 

 

 

 

Le NY Times lui a consacré un bel article.

 

 

lincoln3-popup.jpgAbbey Lincoln, 1991. (Jack Vartoogian/FrontRowPhotos)


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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 07:54
Wayne SHORTER: le compositeur-saxophoniste extra-terrestre (*)
Antoine Hervé (exposant, p), Jean-Charles Richard (ss). 09.02.2010 à l’Auditorium de Saint-Germain des Prés

A Franck

 

antoineherve.JPG

 

 

Le concept d’Antoine Hervé est connu, le contenu de ses leçons successives est en revanche trop rarement explicité. Car il faut un talent singulier (de pédagogue, de conteur) pour dévoiler et illustrer à un public indéterminé (combien d’initiés ? Combien de néophytes ?) la personnalité, le parcours, les conceptions musicales d’un Bill Evans, d’un Charlie Mingus, d’un Chick Corea, sans rien céder par ailleurs sur l’exigence du jazzman concertiste. Bien loin des clichés ou des raccourcis stériles qui continuent d’alimenter une version tronquée de l’histoire et, pour tout dire, un certain snobisme, la curiosité empathique, le sens de la nuance et de la formule, le décorticage humoristique et savant tout à la fois, font par exemple de la leçon consacrée à Oscar Peterson (qu’on aurait pu penser, à tort, assez éloigné des références premières d’Antoine Hervé) ou à McCoy Tyner de purs joyaux qui commencent au demeurant à se décliner dans tout l’hexagone. Le 09.02.2010, Antoine Hervé consacrait sa leçon à Wayne Shorter. Exercice redoutable tant l’œuvre, la pensée et la démarche du saxophoniste ont essaimé sur (et suscité) des continents sans autre lien évident à première approche que son génie de compositeur auquel on l’a trop souvent réduit, de Blakey à Miles, de Weather Report à la « saudade » brésilienne la plus subtile, sans parler de ses collaborations multiples (Santana, Steely Dan, Salif Keita, Joni Mitchell, Pino Daniele, etc.). Fort heureusement, Antoine Hervé avait choisi, pour illustrer cette fabuleuse trajectoire, le saxophoniste soprano Jean-Charles Richard (découvert entre autres formations en un sidérant duo complice avec la chanteuse Claudia Solal) dont la sonorité, la justesse, la sensualité, la connaissance intime de l’œuvre shorterien, ont fait merveille toute la soirée. Outre sa maîtrise pianistique et sa jubilation patente face à un répertoire aussi divers que fascinant, la sûreté de jugement et l’ampleur de vues d’Antoine Hervé ont, si l’on peut dire, fait le reste. Insistance majeure sur l’amitié et la différenciation Shorter / Coltrane, sur l’impact décisif de l’album « Speak No Evil » (véritable manifeste poétique gravé le soir de Noël 1964) dont le duo interpréta superbement les deux-tiers sans pour autant délaisser (comme c’est trop souvent le cas) d’autres jalons marquants (outre la pêche au trésor davisienne : « Fall » et autres « Footprints », « Beauty and the Beast » issu de la superbe rencontre de Wayne avec Milton Nascimento en 1974, l’album « Atlantis » et un joyau tiré de la fin de comète Weather Report : « Face On A Barroom Floor »). Reprenant / Partageant / Validant largement (1) les orientations et concepts d’un petit opuscule (que les DNJ faillirent bien chroniquer en son temps : « Les Singularités Flottantes de Wayne Shorter », éd. Rouge Profond, coll. Birdland, 2005), sur le renouvellement du traitement du matériau mélodique et la définition d’un nouvel espace musical par le saxophoniste, Antoine Hervé et Jean-Charles Richard démontrèrent amplement combien Wayne Shorter, ancré plus qu’on ne l’a cru dans le terreau du jazz américain (le blues et les racines spirituelles du hard-bop, le groove), travaillant l’exigence mélodico-harmonique jusqu’à l’extrême, avait su et continuait de transcender l’un et l’autre jusque dans son quartet actuel, débouchant sur un discours poétique éminemment personnel, virtuose dans sa vigueur la plus elliptique et qui restera, sans nul doute, majeur dans la fécondation de l’imaginaire musical du demi-siècle écoulé.       

 

Stéphane Carini.

 

 

(1) constat aimablement confirmé par Antoine Hervé à l’auteur de ces lignes en coulisses,  à l’issue de la conférence.

(*) le titre "Wayne Shorter, le compositeur-saxophoniste extra-terrestre" est celui retenu par A. HERVE pour son concert-conférence.

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 07:27


La 52ème cérémonie des Grammy Awards a euy lieu hier soir à Los Angeles.
Dans la catégorie "jazz", les heureux élus sont  :




Meilleur Album de Jazz Contemporain :
Joe Zawinul & The Zawinul Syndicate - 75

zawinul.jpg

Meilleur Album de Jazz Vocal : Kurt Elling - Dedicated to You : Kurt Elling Sings the Music of Coltrane and Hartman Kurt-Elling-Dedicated-To-You.jpg


Meilleure Impro de Jazz en Solo : Terrence Blanchard - Dancin' 4 Chicken


Meilleur Album de Jazz Instrumental : Five Peace Band Live


Meilleur Album d'Ensemble de Jazz : New Orleans Jazz Orchestra - Book One

new-orleans-book-one.jpg
Meilleur Album de Jazz Latin : Bebo Valdes and Chucho Valdes - Juntos Para Siempre
bebo-et-chucho-valdes.jpg
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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 12:14

 

 

 

 

 

John HOLLENBECK est nominé aux Grammy Awards pour le meilleur enregistrement dans la catégorie

Best Large Jazz Ensemble!

 

 

"The drummer and composer John Hollenbeck inhabits a world of gleaming modernity, and Eternal Interlude reflects both the clarity and brightness of his vision."

 - Nate Chinen, The New York Times, August 16, 2009

Eternal Interlude chosen as one of WNYC's jazz records of the decade. 

 

The recording also made it into the LA Times Top 10

 

 

This really isn’t a jazz recording, nor a classical one, either. The instrumentation reminds one of the jazz big bands of old, which have long since disappeared, but this group lives in a world without classification. The composer/percussionist is comfortable using musical elements from a vast array of genres, including modern classical, jazz, and progressive rock. The effect is a completely unique sonic palette that can shimmer and float, or drive and rock.  
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