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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 05:47

L'Ina au rythme du jazz

Pascal RozatPascal Rozat, journaliste aux DNJ et Jazzmag, est conseiller d’Emmanuel Hoog, président de l’INA (Institut National de l’Audiovisuel). Il a accepté de se prêter au jeu de l’interview pour nous parler de la nouvelle offre jazz dont il a assuré la coordination à l’INA et qui se décline en deux volets : la parution d’un double CD consacré au Festival de jazz de Cannes 1958, « Jazz sur la Croisette », et la mise à disposition du patrimoine jazz de la radio et de la télévision française sur le site ina.fr.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Pascal ROZAT (Photo J. Gransac)

 

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En avant-goût, la bande-annonce:

 

 


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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 18:16


Martial Solal a été nominé aux prestigieux Grammy Awards dans la catégorie "Best Improvised Jazz Solo" pour le titre On Green Dolphin Street extrait dans l'album "Live at The Village Vanguard" paru chez CAM Jazz (harmonia mundi)


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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 11:40


 Sunset
- 22 Novembre
  (60 rue des lombards - Paris)
 Words Project


 



Laurent Coq: "J'ai rencontré Sam durant l'été 2008 où je résidais à New York. Je connaissais déjà son  disque Words Project qui m'avait tout de suite enthousiasmé lors de sa sortie. Je l'avais contacté pour le lui dire, et c'est assez naturellement que nous nous sommes retrouvés à jouer ensemble une après-midi de Juillet à Brooklyn.

Plus tard, il a obtenu la bourse CMA/FACE French-American Jazz Exchange de la fondation américaine Chamber Music America (la même que l'altiste Miguel Zenon a obtenue, mais c'est une autre histoire) sur un dossier nous associant tous les deux, toujours autour de la poésie. Cette fois, il s'agissait d'écrire une musique originale sur des poèmes anglais (ou américains) et français qui ont fait l'objet d'une traduction. Ainsi, chaque poème serait chanté dans les deux langues et avec deux traitements musicaux distincts.

C'est ce travail que nous présenterons en sextet pour la première fois à Paris fin novembre (à la maison de la Radio le 21, et le lendemain au Sunside) avec deux chanteuses magnifiques ; Christine Correa chantera les versions anglaises mises en musique par Sam, et Laurence Allison chantera les versions françaises que j'aurai mises en musique. La rythmique sera assurée par les vaillants Yoni Zelnik (contrebasse) et Karl Jannuska (batterie)."


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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 20:20
Sébastien Llado, après avoir accompagné les plus grands de la scène française (dans un grand écart stylistique allant de l'ONJ Barthélémy à Yaël Naïm) et la création de son nouveau quartet en 2005, enregistre en live son premier disque en leader.
Pour cet événement majeur, le tromboniste, joueur de coquillages et chercheur de sons (naturels et électroniques), a composé un jazz métissé, sophistiqué et populaire, drôle et poétique, surprenant et satiné, accompagné d’un trio musical de référence et d'envergure (Leïla Olivesi aux claviers, Bruno Schorp à la contrebasse, Julie Saury à la batterie). Une musique vibrante qui s'adresse autant au corps qu'à la tête.

 
Vendredi 20 novembre 2009 à 21 heures
Sébastien Llado Quartet
Sébastien Llado, trombone, conques - Leïla Olivesi, piano - Bruno Schorp, contrebasse – Julie Saury, batterie

Sébastien Llado :
www.sebastienllado.com - www.myspace.com/llado

au
Sunside-Sunset Jazz-Club
60, rue des Lombards
75001 Paris
Infoline : 33 (0) 1 40 26 46 60 / 33 (0)1 40 26 21 25
Métro : Châtelet-Les Halles
http://www.sunset-sunside.com/


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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 07:30





© Sony Music Entertainement

Jusqu’au 17 janvier 2010 se tient au Musée de la musique de la Villette « We want Miles – Miles Davis, le jazz face à sa légende», une exposition exceptionnelle où le jazz se donne à comprendre, à voir et à entendre. Une déambulation à travers la vie et l’œuvre de Miles Davis, magnifiquement imaginée par Vincent Bessières, le commissaire de l’exposition.  Curieux, amateurs éclairés ou spécialistes érudits de Miles Davis s’y retrouveront avec bonheur car toute l’exposition est organisée de manière intelligente et pédagogique avec de très nombreux passionnants documents et dans un bain de musique permanent. Le parcours propose de suivre la chronologie de l’artiste de son enfance bourgeoise à Saint-Louis au concert de La Villette en 1991, en passant par les rencontres marquantes et les collaborations fructueuses avec Charlie Parker, Dizzie Gillepsie, Gil Evans, Wayne Shorter, Teo Macero ou Marcus Miller, ainsi que ses dialogues avec le blues, le bebop, le rock, l’afro-funk ou le hip hop.

 

L’atout principal de cette exposition est le temps laissé à l’auditeur-visiteur pour s’immerger dans la musique. L’exposition se déroule dans un bain sonore permanent grâce à différents îlots circulaires, appelés « sourdines », qui offrent à un public d’une dizaine de personnes une écoute de grande qualité de quelques œuvres majeures du trompettiste. Des bornes d’écoute permettent également au visiteur équipé de son propre casque ou d’un casque d’emprunt de s’isoler quelques minutes de la foule pour une interview au long cours (ne manquez pas l’extrait de la troublante interview de Miles dans Les enfants du rock en 1986) ou une séquence musicale (quel bonheur cette suite harmonique de Miles sur l’errance de Florence – Jeanne Moreau dans Ascenseur pour l’échafaud, on ne s’en lasse pas !). A noter cette porte dérobée au sous-sol de l’expo qui conduit au fameux concert Davis and Friends de 1991 à La Villette, quelques semaines seulement avant la mort du trompettiste. Pour chaque période présentée, l’exposition offre à l’amateur, profusion de photos (à voir absolument les magnifiques clichés d’Irving Penn pour le lancement à grand renfort de pub de « Tutu » en 1986), de dessins (les incontournables de Corky McCoy pour la pochette de « On the Corner »), de partitions manuscrites, d’instruments,  d’objets divers, de documents. Les pochettes mythiques au sublime graphisme de chez Columbia côtoient la trompette des années 1950 de Miles, les épreuves annotées de son autobiographie et le «  To be white » griffonné par Davis en réponse à la demande de la baronne Pannonica de Koenigswarter sur ses trois vœux. Le tout est scénographié avec classe dans un univers sombre pour la période acoustique et une débauche de couleurs dans un environnement foutraque pour les années électriques. On passe de surprise en surprise et tout est passionnant.

 

Contrairement à l’exposition du Quai Branly du printemps dernier qui faisait la part belle au dialogue du jazz avec les arts plastiques, tel n’est pas le propos ici. On peut toutefois y voir deux toiles de Jean-Michel Basquiat et découvrir les peintures de Miles Davis himself.

 

Très loin de la célébration de l’icône Miles, cette exposition aborde l’œuvre et la vie de Miles comme un paradigme de l’histoire du jazz en mouvement, démontrant à quel point cette musique est en dialogue  et en relation permanente avec toutes les autres formes musicales, baignée dans un espace-temps qui la métamorphose et l’enrichit.  Bien sûr, Miles plus que tout autre a favorisé ce dialogue, que ce soit avec le rock, le funk ou le hip hop. Il avait même pris contact avec Jimi Hendrix pour un projet commun qui n’a pas pu voir le jour du fait de la mort prématurée de Hendrix. Pour prolonger la découverte et fidèle à son  souci permanent de pédagogie, la médiathèque de la cité de la musique propose une analyse commentée des œuvres sonores présentées dans l’expo. Courez vite voir cette exposition!

Régine Coqueran

 


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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 06:41

Une passionnante exposition en hommage à Miles Davis (1926-1991)


Jusqu’au 17 janvier 2010 se tient au Musée de la musique de la Villette « We want Miles – Miles Davis, le jazz face à sa légende», une exposition exceptionnelle où le jazz se donne à comprendre, à voir et à entendre. Une déambulation à travers la vie et l’œuvre de Miles Davis, magnifiquement imaginée par Vincent Bessières, le commissaire de l’exposition.  Curieux, amateurs éclairés ou spécialistes érudits de Miles Davis s’y retrouveront avec bonheur car toute l’exposition est organisée de manière intelligente et pédagogique avec de très nombreux passionnants documents et dans un bain de musique permanent. Le parcours propose de suivre la chronologie de l’artiste de son enfance bourgeoise à Saint-Louis au concert de La Villette en 1991, en passant par les rencontres marquantes et les collaborations fructueuses avec Charlie Parker, Dizzie Gillepsie, Gil Evans, Wayne Shorter, Teo Macero ou Marcus Miller, ainsi que ses dialogues avec le blues, le bebop, le rock, l’afro-funk ou le hip hop.

L’atout principal de cette exposition est le temps laissé à l’auditeur-visiteur pour s’immerger dans la musique. L’exposition se déroule dans un bain sonore permanent grâce à différents îlots circulaires, appelés « sourdines », qui offrent à un public d’une dizaine de personnes une écoute de grande qualité de quelques œuvres majeures du trompettiste.

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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 08:44
La 7ème édition des Victoires du jazz, l’une des plus prestigieuses récompenses du jazz en France, a rendu son palmarès le 1er septembre lors d’une cérémonie qui a eu lieu à la Cité de la Musique à Paris en présence du Ministre de la Culture Frédéric Mitterand.
Les Victoires du Jazz sont décernées par un collège de près de 200 votants parmi lesquels figurent directeurs de festivals, agents, producteurs, journalistes, enseignants, artistes.... Un nouveau prix. Cette année, l'équipe des Victoires du Jazz a souhaité impliquer davantage le public en créant le Prix du Public. Du 8 juillet au 9 août, les internautes ont pu voter sur le site internet des Victoires du jazz pour choisir leur artiste favori parmi les nommés 2009.

Le palmarès de cette 7ème édition a désigné les  lauréats 2009 suivants :


Artiste ou Formation Instrumentale Française : MARC DUCRET. Le guitariste a en effet marqué les esprits avec son album , « Le sens de la marche » dont nous nous étions fait l’écho dans les colonnes des DNJ ainsi que dans celles de All About Jazz

Révélation Instrumentale Française (Prix Frank Ténot) : EMILE PARISIEN QUARTET pour son album «  Original Pimpant. Le jeune saxophoniste soprano pur produit de l’école de jazz de Marciac ne cesse de surprendre depuis quelques années et s’impose comme l’un des plus grands sopranistes en France. Belle victoire pour son groupe mais aussi pour le petit label de Limoges, Laborie Jazz qui avait été déjà primé l’an dernier avec Yaron Herman.
http://www.lesdnj.com/article-33388157.html
http://www.allaboutjazz.com/php/article.php?id=33741

Yaron Herman ici avec Emile Parisien

Album Instrumental : « Around Robert Wyatt » - ORCHESTRE NATIONAL DE JAZZ. La nouvelle formation de l’orchestre nationale de Jazz dirigée par Daniel Ynivec a pris corps cette année autour de trois projets : Robert Wyatt ( sur des arrangements de Vincent Artaud), Billie Holiday et Carmen qui ont tous été présentés au public cette année. C’est l’album paru chez Bee jazz « autour de Robert Wyatt » et de plusieurs chanteurs (dont la voix de Robert Wyatt lui-même) qui a donc été primé.


Artiste Vocal de production française: BERNARD LUBAT, toujours en verve lors de cette cérémonie. Une histoire qui semble se répéter puisque l’année précédente c’est son complice de longue date, le chanteur André Minvielle qui s’était vu récompensé.


Prix du Public : le trompettiste PATRICK ARTERO ( cf. photo) pour son 3ème album, « Vaudoo » paru chez Plus Loin Music et inspiré de la musique de la Nouvelle Orléans et du Bayou
Patrick Artero

Belle soirée présentée par Sebastien Vidal et Isabelle Giordano a cours de laquelle une Victoire d'honneur fut décernée au batteur Aldo Romano pour l'ensemble de sa carrière. la cérémonie sera diffusée sur France 3 ce vendredi et dès samedi sur le site de France3.fr. L'occasion de retrouver le trublion Médéric Collignon en Monsieur Loyal bien déjanté....


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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 07:45


Naissance de la Maison du Duke, en résidence un soir par trimestre à l’Entrepôt – Paris.

La Maison du Duke est un format original de rencontre musicale et didactique, visant à partager et prolonger l'héritage de Duke Ellington avec le public, les musiciens et les passionnés. Une autre façon de (re)découvrir le Duke, mêlant concert commenté, répétition publique, invités, actualités ellingtoniennes …

La Maison du Duke est animée par le Duke Orchestra et le cercle des amis de Duke Ellington,  parrainé par Claude Carrière.

Jeudi 16 avril 21h30

-       Répétition commentée et concert Duke Orchestra

-       Interventions de Claude Carrière – petites histoires et grands standards

Jeudi 11 juin 21h30

-       sortie de l’album « live » du Duke Orchestra et concert commenté

-       nombreux invités …

-       Présentation de Philippe Baudoin – partitions vintage

 


 Le Duke Orchestra 

Didier Desbois, Aurelie Tropez, Fred Couderc, Nicolas Montier, Philippe Chagne (saxes), Jean-Louis Damant, Guy Figlionlos, Guy Arbion (tbn), François Biensan, Franck Delpeut, Franck Guicherd, Richard Blanchet (tpt), Philippe Milanta (p), Bruno Rousselet (cb), Julie Saury (batt), Laurent Mignard (dir)

 L’Entrepôt
7/9, rue Francis de Pressensé 75014 Paris - M° Pernety - tel : 01 45 40 07 50
parking public : rue du Commandant Mouchotte
tarif : 7 euros, sans réservation.
site internet :
www.laurentmignard.com  -  myspace : www.myspace/dukeorchestra

 

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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 08:14
A l'occasion de la disparition de cette voix africaine d'exception, le musée Dapper souhaite lui rendre hommage au travers de 3 soirées exceptionnelles :

Jeudi 18 décembre : Miriam Makeba, l'actrice

Projection du film
Amok, de Souheil Ben Barka

Une occcasion de voir ce film engagé et rarement visible sur les écrans.
Avec Robert Liensol, Miriam Makeba, Douta Seck, Richard Harrisson.

Projection suivie d'une rencontre animée par Catherine Ruelle
Entrée libre dans la limite des places disponibles. Accès libre à l'exposition
Femmes dans les arts d'Afrique de 19 h à 20 h 30. Réservation souhaitable au 01
45 00 91 75.

- Vendredi 16 et samedi 17 janvier : Miriam Makeba, la chanteuse
 
Deux concerts exceptionnels (Programmation en cours)




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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 10:07

 

...... tant mieux

 

Sous la houlette de son rédacteur en chef, Alex Dutilh, le magazine de jazz « Jazzman » lors de sa soirée annuelle de remise des chocs de l’année a remis ses célèbres « Jazzmans Award » aux lauréats suivants

 

Arild Andersen pour son très bel album avec Tommy Smith paru chez ECM ( chronique des DNJ n°50 a paraître en décembre JJJJ)

 

John Zorn, the Dreamers, sublime album qui vous plonge dans une béatitude cotonneuse ( DNJ n°46 JJJJ)

 

Mc Coy Tyner : à son âge, nous faire des trucs comme ça, j’vous jure. Coup de cœur des DNJ n° 44 JJJJ(J)   )

 

Hervé Sellin. Un album tous les 7/10 ans, mais alors quel pied mazette. Un tentet à vous mettre le feu. (chroniqué dans les DNJ n° 47 JJJJ)

 

François Theberge pour Soliloque . Un album avec Lee Konitz que le Gil Evans de Birth of the Cool aurait pu revendiquer ( Chroniqué dans DNJ 43JJJJ)

 

Ahmad Jamal pour ce sublime It’s magic. Ceux qui etaient au Duc des Lombards cet été en sont encore tous retournés….

 

Martial Solal pour le Live at vanguard chroniqué dans nos colonnes le mois dernier ( DNJ 49 JJJJ). Mais franchement entre celui là et le Longitude paru quelques mois avant, quelle année Solal !

 

 

Ralph Alessi, le célèbre trompettiste New Yorkais, lui est totalement passé au travers de nos radars. On va vite y remedier….

 

 

Donny Mc Caslin : quel album choisir pour Mc caslin. Le choix de Vincent Bessières s’était porté sur In Pursuit. Ca tombe bien nous aussi : cf . DNJ n° 42 mais avec un peu moins de fougue JJJ)

 

 

Dave Douglas avec Keystone et son Mooshine est totalement tombé de la panète lunaire et nous a renversé ( DNJ n°47 JJJJ).

 

 

 

Vijay Iyer pour Tragicomic , mais chut nous vous en parlerons le mois prochain. Sachez juste qu’il joue avec un saxophoniste venu d’une autre planète…..

 

 

Enfin un DVD consacré à Oscar Peterson qui a le mérite de rendre hommage au génie du paino disparu cette année. Sur le DVD en lui-même , certains de nos chroniqueurs avaient cependant quleques réserves

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