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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 16:51

 Si vous suivez le blog des DNJ, vous avez forcément des ami(e)s jazzfans auxquel(le)s faire des cadeaux, ou encore des idées de cadeaux à suggérer à vos proches pour vous-même. Que ce soit pour Noël, ou pour le Nouvel An (la naissance de l'an neuf est moins connotée....), voici deux suggestions fondées sur une écoute.... de jazzfan.

 

 

MILES DAVIS « Freedom Jazz Dance, The Bootleg series vol. 5 »

Miles Davis (trompette), Wayne Shorter (saxophone ténor), Herbie Hancock (piano), Ron Carter (contrebasse), Tony Williams (batterie).

New York, 1966-1968

Columbia Legacy 88985357372 / Sony (3 CD)

 

En 3 CD, les enregistrements destinés à l'album « Miles Smiles », et aussi des titres de « Sorcerer », « Nefertiti » et « Water Babies », avec évidemment les prises éditées, mais surtout les nombreuses autres prises, et tous les dialogues entre Miles, les producteurs, les musiciens.... Et en prime Miles chez lui, au piano, parlant avec Wayne Shorter (peu prolixe !) d'un blues qu'ils élaborent. Certaines des prises inédites valent vraiment le détour. C'est un document pour passionnés, certes, mais un document essentiel, et jouissif !

On trouve tous les détails (en particulier le script des dialogues) sur le site de Pete Losin : http://www.plosin.com/milesAhead/Disco.aspx?id=BootlegFJD

CADEAUX à des JAZZFANS ?  COFFRETS !

MUHAL RICHARD ABRAMS « The Complete Remastered Recordings on Black Saint & Soul Note , Volume 2 »

Muhal Richard Abrams (piano, synthétiseur, voix) et au fil de 9 CD Malachi Favors, George Lewis, Anthony Davis, Leroy Jenkins, Anthony Braxton, Henry Threadgill, Amina Claudine Myers, John Blake, John Purcell, Roscoe Mitchell....

New York et Milan, 1975-1995

CamJazz BXS 1041 / Harmonia Mundi (9 CD)

 

Quatre ans après le volume inaugural (8 CD de l période 1979-1994), la suite des aventures du pianiste-compositeur-activiste de la créativité musicale afro-américaine avec les labels italiens Black Saint et Soul Note. Des disques sous son nom, des duos (avec Amina Claudine Myers, Malachi Favors, Roscoe Mitchell....), des collaborations de sideman (avec George Lewis, Leroy Jenkins), et bien sûr des disques en leader. C'est une occasion supplémentaire (et elle n'est pas inutile, tant l'importance de ce musicien est souvent ignorée) de vérifier comment la créativité la plus audacieuse se conjugue avec le prolongement de la tradition, dans une effervescence qui jamais ne faiblit. En 9 CD, un beau panorama de la Great Black Music durant deux décennies. Pas un coffret de spécialiste : un objet sonore à mettre entre toutes les oreilles mélomanes !

Xavier Prévost

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14 décembre 2016 3 14 /12 /décembre /2016 09:32

Fred Hersch (piano, John Hébert (contrebasse), Eric McPherson (batterie)

New York, Village Vanguard, 27 mars 2016

Palmetto Records 7 5395721832 4 / Bertus

 

Publié en août dernier, ce disque est désormais distribué en France par Bertus. Après un disque en solo, et un autre en trio dans ce même lieu qu'il désigne comme le « Carnegie Hall du jazz » (c'est beaucoup plus petit mais tout aussi prestigieux !), Fred Hersch a choisi de publier l'essentiel d'une soirée dans le club mythique de la Septième Avenue : tout le premier set, et 2 thèmes captés lors du second. Ce disque est déjà deux fois nommé pour les Grammy Awards 2017, et c'est justice : formidable inspiration, pianisme superlatif, connivence parfaite avec ses fidèles partenaires du trio. On commence avec un standard pas très connu de Richard Rodgers : A Cockeyed Optimist. Puis ce sont des compositions du pianiste, dont une dédiée à Benoît Delbecq, où il fait écho au langage de notre compatriote ; et une autre où Fred Hersch fait exploser le contrepoint par le formidable degré de tension qu'il instaure. Un très beau thème de Kenny Wheeler est l'occasion d'un dialogue rythmique épatant avec ses partenaires ; une version d'anthologie de The Peacocks (de Jimmy Rowles), une reprise des Beatles, For No One, et le tour est joué. Restent, issus de la fin du second set, une reprise de Monk, We See, et un rappel en solo. On aurait aimé être là.... mais ce disque nous console !

Xavier Prévost

 

Fred Hersch jouera en solo à Paris, au Duc des Lombards, les 15 & 16 décembre, à 19h30 et 21h30.

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8 décembre 2016 4 08 /12 /décembre /2016 07:28

Alban Darche (saxophone ténor), Samuel Blaser (trombone), Sébastien Boisseau (contrebasse), John Hollenbeck (batterie)

Berlin, juin 2015

Yolk Music J 2068 / L'Autre distribution

 

Deux ans après la publication du premier opus, revoici JASS, composé énigmatique de jazz de stricte obédience, de jazz contemporain, de musique atonale et d'effervescence collective, comme seul le jazz peut en produire. Un composé qui repose sur l'assemblage de très fortes personnalités musicales autant qu'instrumentales. Le saxophoniste et le batteur signent la majorité des titres, mais l'esprit est bien collectif. On serait quelque part entre les quartettes d'Ornette Coleman et les labyrinthes rythmiques du mouvement M'Base. Le très segmenté cohabite avec le lyrisme assumé, les combinaisons harmoniques sophistiquées avec l'expressivité la plus directe. Et comme ce sont quatre solistes hors pairs, le jouage est d'une densité constante. Deux Nantais, un Suisse de Berlin, et un Américain lui aussi Berlinois, c'est un assemblage idéal pour cette musique qui brasse les identités et parcourt les territoires avec virtuosité. On peut chercher à percer le mystère à chaque réécoute, ou choisir de simplement se laisser porter : le bonheur est au bout du chemin.

Xavier Prévost

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Le groupe joue la 8 décembre à Paris (11ème) , Salle Henri Selmer, 18 Rue de la Fontaine au Roii ; puis le 9 à la Jazz Station de Sierre, en Suisse, et le 10 à La Fabrique de Nantes.

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Un avant-ouïr sur le site d'Alban Darche

http://www.albandarche.com/fr/discographie/

http://www.yolkrecords.com/fr/index.php?p=album&id=79

 

 

 

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7 décembre 2016 3 07 /12 /décembre /2016 10:12

Marion Rampal (voix), Anne Paceo (batterie, voix), Pierre-François Blanchard (claviers, voix)

Invités : Julia Sarr (voix), Sébastien Llado (trombone, voix)

Mignaloux-Beauvoir (Vienne), sans date

e-motive Records EMO 161 / L'Autre distribution

 

Une vraie voix, et un vrai feeling, au service d'un répertoire d'une folle diversité, et d'une originalité certaine. Après un premier disque sous son nom, et des collaborations avec Raphaël Imbert, Perrine Mansuy et Archie Shepp, Marion Rampal nous offre un paysage où les horizons de La Nouvelle-Orléans se confondent avec des effluves de Memphis, l'Anglais avec le Cajun, l'ambiance soul avec un doux mélange de jazz et de pop, et où la chaleur expressive de Bill Withers nous revient en mémoire, dans une incarnation féminine. Un blues de Blind Willie Johnson, hardiment revisité, y côtoie la voix louisianaise d'Alma Barthélémy (enregistrée en 1957), mêlée au chant de Marion Rampal. L'Anglais, le Français et les langues créolisées de la Louisiane se mêlent dans une inspiration unique : Marion Rampal est le creuset de cette fusion culturelle où l'or fondu restitue une pépite, singulière et d'une valeur indiscutable. Comme un chemin à rebours que seule l'authenticité musicale rend possible.

Xavier Prévost

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Marion Rampal se produit le 8 décembre à Paris, au Studio de l'Ermitage, et le 27 janvier au festival Altitude Jazz de Briançon.

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Un avant-ouïr sur Youtube

https://www.youtube.com/watch?v=js-QeopWpIE

 

 

 

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6 décembre 2016 2 06 /12 /décembre /2016 11:56

 

Jean Philippe Scali (saxophone baryton, clarinette basse),Glenn Ferris (trombone), Frédéric Nardin (piano, orgue, piano électrique), Samuel Hubert (contrebasse), Donald Kontomanou (batterie)

Meudon, 29-31 janvier 2016

Gaya 029 / Socadisc

Ça commence très fort : groove intense, à la Mingus, sur un rythme monkien faussement claudiquant. Le ton est donné, plein jazz, et du meilleur. Jean-Philippe Scali aime les sons graves, et ce qu'ils portent en eux d'éruptions à effets prolongés. Le titre de l'album, « Low Down », annonce la couleur : doucement et à fond dans l'accentuation rythmique, et l'expressivité. Et la promesse est largement tenue. L'invité, Glenn Ferris, qui fut le professeur du saxophoniste au Conservatoire National Supérieur de Paris, est un Maître du groove, et les jeunes gens qui les accompagnent en connaissent un fameux rayon dans ce registre : faire puissant sans faire lourd, marquer le temps avec un accent prononcé, sans jamais risquer la lourdeur. Des compositions du leader, dont un Reflections qui n'est pas celui de Monk, mais avec un Sisyphe qui respire l'esprit du Grand Thelonious ; deux thèmes de Glenn Ferris, désormais standards du jazz hexagonal, Purge et Refugees ; et pour magnifique conclusion, le Goodbye Pork Pie Hat de Mingus : bref un disque pour ceux qui aiment vraiment un jazz moderne qui reste tout près de ses sources les plus vives.

Xavier Prévost

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Le groupe joue le 6 décembre à Paris au Studio de l'Ermitage

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Un aperçu sur Youtube

https://www.youtube.com/watch?v=wOr8t3v4EOQ

 

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1 décembre 2016 4 01 /12 /décembre /2016 22:36

Pierre de Bethmann (piano, piano électrique, composition), Chloé Cailleton (voix), Stéphane Guillaume (flûte, flûte alto), David El-Malek (saxophone ténor), Sylvain Beuf (saxophone alto), Thomas Savy (clarinette basse), Sylvain Gontard (trompette, bugle), Baptiste Germser (cor), Denis Leloup (trombone), Bastien Stil (tuba), Simon Tailleu (contrebasse), Kar Jannuska (batterie)

Paris, 8-10 juin 2016

Aléa 008 / Socadisc

 

Pierre de Bethmann poursuit l'aventure de son Medium Ensemble, commencée en 2013 lors d'une résidence à L'Apostrophe, scène nationale de Cergy-Pontoise. Douze musiciens, douze solistes hors de pairs, au service d'un projet un peu fou : jouer un jazz qui ne se soucie ni de l'air du temps, ni de l'impératif transgressif, ni de la duplication du passé, mais qui souhaite « persister à s'intéresser au swing, au son, à l'harmonie et à la mélodie en assumant ne faire que de la musique, en croyant encore au pouvoir d'émotion de celle-ci ». C'est ainsi que, dans un assez long texte très bien écrit, en forme de manifeste d'artiste, Pierre de Bethmann nous révèle, dans le livret de ce double CD, ce qu'il croit, ce qu'il fait, ce qu'il réussit, pourquoi et avec qui. Il le fait sous son propre label, et il en profite pour rééditer le premier opus de cet orchestre, Medium Ensemble / Volume 1 « Sisyphe », paru au défunt catalogue Plus Loin. De l'artisanat de Grand Art, en quelque sorte, sur une tonalité légèrement mélancolique qui rappelle parfois l'écriture de Carla Bley, avec un savant tissage des voix qui produit, hors de tout académisme, un son neuf, où la voix de Chloé Cailleton, utilisée comme un instrument, apporte une touche inimitable. C'est comme un très beau voyage dans les lointains, une incursion dans le rêve : réussite absolue. L'Académie Charles Cros lui a décerné son Grand Prix Jazz 2106 : ce n'est que justice, car cet ensemble moyen, comme le suggère son intitulé de Medium Ensemble (entre le combo et le big band), est très, très au-dessus de la moyenne !

Xavier Prévost

 

Des extraits en écoute

http://pierredebethmann.fr/audio-player/54

 

L'orchestre jouera le samedi 3 décembre 2016 à 17h30 à Paris, Maison de la Radio, pour un concert « Jazz sur le Vif », puis le 21 janvier 2017 au New Morning, et le 22 avril à Vincennes, au Théâtre Sorano.

 

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22 novembre 2016 2 22 /11 /novembre /2016 07:23

Tout va monter
Joëlle Léandre-Benoît Delbecq-Carnage The Executioner-
Joëlle Léandre     (contrebasse, voix), Benoît Delbecq (piano, piano préparé, claviers), Carnage « The Executioner » (beatbox, voix, percussions). Enregistré au théâtre Dunois (75013) le 18 février 2013. Nato –L’autre distribution

« Je suis constamment en partance », nous confiait en 2009 Joëlle Léandre. Une constante chez la contrebassiste aujourd’hui encore au moment où ses maisons de disques célèbrent ses 40 ans d’un parcours jamais rectiligne. Inclassable, entre jazz et musique contemporaine, improvisatrice permanente. « Quand tu improvises, tu ne penses à rien. Plus tu as la tête vide, plus l’improvisation est réussie », disait-elle aussi à l’époque. Un dernier exemple en est donné avec cet enregistrement réalisé dans un de ses lieux préférés, le théâtre Dunois, à proximité de la gare d’Austerlitz, voici trois ans. Sur scène, Joëlle Léandre retrouvait un autre as de l’impro, le pianiste Benoît Delbecque, spécialiste du piano préparé, et le beat-boxer etatsunien Carnage « The Executioner », partenaire de la rappeuse Desdamona dans le groupe hip-hop de Minneapolis Ill Chemistry. Une rencontre inédite entre plusieurs mondes où chacun, relève dans le livret de présentation Stéphane Ollivier, « en consentant à se déplacer sur le territoire de l’autre, fit ce trajet hors de soi, sans quoi aucune vie commune n’est possible ». Là est l’esprit, la conviction profonde de Joëlle Léandre qui se manifeste à son zénith sur scène où, comme le remarquait Xavier Prévost, témoin de son concert en duo au récent festival de Nevers le 8 novembre, « la force d'expression passe la rampe ». Vous l’avez compris, il ne faut pas manquer ce corps à corps de Joëlle Léandre avec sa contrebasse.
Jean-Louis Lemarchand

Joëlle Léandre sera en concert le 28 novembre à l’Eglise St Eustache (75001) à 20 h30 avec « 40 ans de tribulations » à l’initiative de trois labels (Fou Records, Nato, RogueArt) en compagnie de Christiane Bopp, Mat Maneri et Maggie Nicols. Places en prévente sur le site web.roguart.com

 

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16 novembre 2016 3 16 /11 /novembre /2016 13:04

Mathilde Febrer (violon), Elisabeth Keledjian (batterie), Max Robin (guitare, composition)

invités :

Antonin-Tri Hoang (clarinettes, saxophones alto), Blaise Chevallier (contrebasse)

Montreuil, 2014

Label Ouest 304 040.2 / L'Autre distribution

 

J'apprécie beaucoup Max Robin. Pas seulement parce qu'il partage avec moi le goût d'un écrivain un peu obscur de la seconde moitié du XXème siècle. Ni parce qu'il m'a fait découvrir, voici près de 20 ans, Angelo Debarre (ce qui n'est pas rien ! ). Mais parce qu'il est un musicien sans œillères, pratiquant le jazz manouche comme le jazz moderne, goûtant la sinuosité des grilles harmoniquement serrées comme la douce dérive du jazz modal. Et ce disque est un peu le manifeste de ce qu'il aime, et de ce qu'il est. Un peu chambriste, swinguant beaucoup, aimant la guitare qui chante à chaque note, et les partenaires qui mettent de la mélodie dans l'improvisation. Ici pas de prouesses, mais le sentiment de l'artisanat d'art qui peaufine sans esbroufe, qui joue le lyrisme sans l'emphase. L'album est dédié au regretté Frédéric Sylvestre, orfèvre lui aussi en mélodies qui savent chanter. Compositions du guitariste, sauf Max et les ferrailleurs, clin d'œil au film de Claude Sautet et à ce thème de Philippe Sarde. Les Ferrailleuses : une très bonne violoniste (qui caresse le son plutôt qu'elle ne ferraille....) et un batteriste (j'ai un peu de mal avec batteuse) qui place juste, à l'endroit du rebond, la pulsation porteuse. Et pour invités, le très musicien Antonin-Tri Hoang, qui met de l'âme à toutes les musiques qu'il effleure, ainsi que Blaise Chevallier, déjà vieux routier de la contrebasse qui choisit toujours très bien les groupes auxquels il collabore. Au total une musique qui traverse les cloisons stylistique au nom de l'universel désir de chanter, de swinguer, et d'improviser sur de belles compositions originales. On aime !

Xavier Prévost

 

Le groupe jouera le jeudi 17 novembre 2016 à Paris au Sunset

 

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15 novembre 2016 2 15 /11 /novembre /2016 10:13

Kurt Elling (voix, percussions), John McLean (guitares), Stuart Mindeman (claviers), Clark Sommers (contrebasse), Jill Kaeding (violoncelle), Jim Gailloreto (saxophone soprano), Tito Carillo (trompette), Kendrick Scott (batterie), Kalyan Pathak (percussions), Luiza Elling (voix)

Chicago, date non précisée

Okeh Masterworks 88985346772/ Sony

En sacrifiant au rite du disque de Noël (sous-titré « Kurt Elling Sings Christmas »), le baryton de Chicago fait bien davantage que d'offrir un objet de saison négociable sur le marché du disque. Il propose un disque de jazz, avec son groupe régulier, augmenté de quelques contributions complémentaires, dont celle de sa toute jeune fille Luiza pour l'ultime plage. Et il n'a pas sacrifié à tous les choix obligés des scies de saison (White Chritsmas, Jingle Bells.....). On avait beaucoup aimé sa participation au disque « Upward Spiral » de Branford Marsalis sous le même label. Et là on continue d'adhérer à ce vrai talent de jazzman (voir la plage 8, Little Drummer Boy, formidable trio voix-basse-batterie). Kurt Elling se fend aussi d'un texte original sur l'une des pièces pour piano d'Eward Grieg. Beau disque de jazz, vraiment, où l'amateur chenu aurait aimé voir figurer Blue Christmas, de et par Bob Dorough, parodie acide du chant de Noël gravée en 1962 avec Miles Davis, Wayne Shorter, et arrangement de Gil Evans (sessions « Quiet Nights »). Bref c'est Noël pour tous les jazzfans, sans distinction de culture, de religion ou d'irréligion !

Xavier Prévost

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Kurt Elling est en tournée européenne : le 15 novembre à Paris au New Morning, le 17 à Fontainebleau (festival Jazz au Théâtre), le 18 à Bordeaux (Rocher de Palmer)

 

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1 novembre 2016 2 01 /11 /novembre /2016 18:15

Joshua Redman-Brad Mehldau. Nearness (Nonesuch-Warner Bros)

 

Les DNJ boudent un peu : les flops du mois d'octobre

Le talent des duettistes n’est pas en jeu mais leur rencontre reste convenue et manque de ce feu sacré qui les habite généralement sur scène séparément. Ce concert de juillet 2011 publié aujourd’hui aurait pu rester dans les tiroirs.
Jean-Louis Lemarchand

 

 

DONNY McCASLIN  «Beyond Now» 

Motéma / Membran

 

Les DNJ boudent un peu : les flops du mois d'octobre

J'aime beaucoup ce saxophoniste mais le disque, magnifiquement produit, étouffe la musique par sa production même. Hommage à David Bowie, que le saxophonsite accompagnait dans son ultime disque, et super équipe : Jason Lindner, Tim Lefevre Mark Giuliana.... A contrario le dernier disque d'André Minvielle «1 Time» est mal produit, mais je l'adore, musicalement, textuellement, HUMAINEMENT !

Xavier Prevost

 

 

MACHA GHARIBIAN  :" Trans extended"

Jazz Village

 

 

Les DNJ boudent un peu : les flops du mois d'octobre

Pour être tout à fait honnête ce n'est pas un vrai flop car il y a des moments vraiment réussis dans cet album. C'est juste une réaction très personnelle par rapport aux concerts de louanges que reçoit la pianiste et qui me semblent un peu exagérés par rapport à cet album que je trouve pour le coup, extrêmement "produit".
 Jean-Marc Gelin

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